la petite bête du jour
Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.21 décembre 2006
21 décembre, quelques jours de repos.
La petite bête va prendre quelques jours de repos. Je vous propose de vous retrouver après les fêtes.
Joyeuses fêtes à tous et à très bientôt
Michel
Voici deux petites photos de ce très joli Ichneumon prises le 15 aout dernier. Sur la seconde photo on peut le voir s'approchant prudement du nid de polistes, sa mission déposer un oeuf dans une cellule, il y ai donc parvenu au moins à 7 reprises, bravo ! Moi je me suis fait piquer en voulant m'approcher un peu trop mais le spectacle valait bien ce petit désagrement finalement assez peu douloureux et vite oublié. Son nom Latibulus argiolus trouvé avec l'aide (une fois de plus) des colistiers de insecte.org
Pour en savoir plus :
http://www.insecte.org/forum/index.php
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20 décembre 2006
20 décembre, petit rebondissement.
Ce ne sont pas des graines que je vous présente aujourdhui. Pour vous en convaincre il suffit de visionner ces deux images rapidement à la suite l'une de l'autre. Ca bouge ! Je dirais même ça saute ! Il ne s'agit pas la de pois sauteurs importés du mexique mais des cocons d'une guèpe ichneumon récoltés dans le nid abandonné de guèpes polistes qu'elle avait parasité. Allez donc savoir pourquoi les petites larves se tordent ainsi violement dans leur envelloppe.
J'avais déja beaucoup apprécié le spectacle de ce très joli Ichneumon approchant avec prudence le nid des polistes pour y pondre, cette petite découverte supplémentaire m'enchante.
19 décembre 2006
19 décembre, cache cache avec les loups.
Ces petites araignées sont très abondantes dans le jardin, dissimulées dans les feuilles mortes elles sortent dès qu'elle le peuvent pour s'exposer au soleil. Mais elles sont aussi très promptes à regagner leurs cachettes et il n'est pas facile de les photographier. Celle-ci se chauffait sur un mur, et a bien consentie à rester immobile quelques instants avant de plonger dans la végétation.
Petite araignée loup, Pardosa sp
18 décembre 2006
18 décembre, un mangeur de lumas*.
Actuellement il ne doit pas faire de gros dégâts dans les rangs des gastéropodes et comme bien d'autres il attend que le temps se réchauffe pour passer à l'action. Celui-ci je l'ai trouvé tout engourdi dans une tige creuse. On ne peut pas lui reprocher de manger les escargots mais la façon dont il s'y prend. Franchement les manger tous crus en fonçant tête baissée dans les coquilles alors que c'est si bon avec un petit beurre d'escargot.
Le petit Silphe noir, Phosphuga atrata.
* en vendéen dans le texte
17 décembre 2006
17 décembre, j'ai bien failli m'y retrouver
J'ai bien cru une fois de plus que j'allais être bredouille aujourd'hui et que la petite bête allait devoir prendre un jour de congé. Mais une fois de plus un rayon de soleil est venu à mon secours et sur un bord de route une ombellifère en fleur m'ont permis de réaliser cette petite photo. L'insecte n'est pas des plus gracieux, encore une mouche mais finalement l'image ne me déplait pas. Sauvé par une mouche à merde (Scatophaga sp) c'est pas mal non ? Ici elle butine gentiment mais cette mouche est aussi un prédateur et les autres membres de sa famille sont souvent ses proies.
16 décembre 2006
16 décembre, rien ne l'arrêtera !
C'est bien dans le jardin qu'a été photographiée cette chenille. Elle semble vouloir ignorer l'hiver et continu à casser la croûte malgré le froid. Il faut dire qu'il va lui falloir dévorer une belle quantité de ronces et feuilles d'arbustes, quand il y en aura, pour devenir un beau et gros papillon de nuit. Le Minime à bandes jaunes (Lasiocampa quercus) volera l'été prochain. Le male volera même furieusement, il va donc lui falloir stocker pas mal de réserves car il ne sera plus question de manger quand l'amour sera son actualité.
15 décembre, un allié du chêne.
Ce matin je me suis amusé à ouvrir quelques galles restées sur le chêne. La plus part étaient vides. Dans l'une d'elles, une galle pomme de Biorhiza pallida, j'ai découvert cette étrange petite merveille. L'insecte attend son heure pour émerger, ce sera pour le mois de mai 2007.
Il s'agit du pire ennemi du Cynips (Torymus sp) dont les femelles à l'aide de leur long ovipositeur, fin comme un cheveux, parviennent à déposer leurs oeufs près de la larve dodue qui se croit à l'abri. L'insecte est minuscule, quelques millimètres seulement, mais quelle petite merveille et malgré sa taille le spectacle qu'il offre lors de la ponte est assez extraordinaire. Cette photo date de mai 2005, je n'ai assisté qu'une fois à cette scène.
Ce matin je me suis amusé à ouvrir quelques galles restées sur le chêne. La plus part étaient vides. Dans l'une d'elles, une galle pomme de Biorhiza pallida, j'ai découvert cette étrange petite merveille. L'insecte attend son heure pour émerger, ce sera pour le mois de mai 2007.
Il s'agit du pire ennemi du Cynips (Torymus sp) dont les femelles à l'aide de leur long ovipositeur, fin comme un cheveux, parviennent à déposer leurs oeufs près de la larve dodue qui se croit à l'abri. L'insecte est minuscule, quelques millimètres seulement, mais quelle petite merveille et malgré sa taille le spectacle qu'il offre lors de la ponte est assez extraordinaire. Cette photo date de mai 2005, je n'ai assisté qu'une fois à cette scène.
14 décembre 2006
14 décembre, même les géants ont des puces Ca y est, le chêne a perdu toutes ses feuilles et il va s'assoupir pour quelques mois.
C'est le moment qu'a choisi ce Cynips pour partir à l'assaut et pour aller déposer ses oeufs sur les bourgeons de l'arbre.
Au printemps, le chêne développera des galles de formes variées selon les espèces de Cynips, dont se nourirront,bien à l'abri du monde extérieur, les larves du minuscule insecte.
13 décembre 2006
13 décembre, le dortoir.
Allez donc savoir pourquoi elles se réunissent ainsi pour passer l'hiver, pas pour se tenir chaud puisque se sont des animaux à sang froid, peut-être pour faire la causette. Peut-être qu'en se réunissant ainsi la masse rouge est encore plus dissuasive pour les prédateurs ?
Généralement elles se glissent sous les écorces des arbres morts mais celles-ci se sont contentée d'une crevasse dans l'écorce d'un pin.
Leur nom aussi m'étonne, Punaises écuyères (Lygaeus equestris).
Quoi qu'il en soit une fois de plus, en y regardant de près, des dessins et des couleurs qui en font de fort beaux insectes.
12 décembre 2006
12 décembre, formicaria
Cet étrange animal pensait pouvoir passer tranquillement l'hiver dans la tige de verveine d'où je l'ai délogé. Au premier coup d'oeil on pourrait, elle aussi, la prendre pour une fourmi, mais en y regardant de près de tels yeux nous révèlent sa vraie personnalité. Il s'agit bien d'une araignée, Myrmarachne formicaria. Les chélicères(crochets à venin) ont chez le male une forme bien étrange non ?
11 décembre 2006
11 décembre, déjà ?
Le 30 novembre je titrais "tout va bien pour elle" en vous présentant une chrysalide de Lambda qui avait échappé aux parasites. Je pensai que le papillon attendrait les beaux jours pour éclore mais non, le voila déjà prêt à prendre son envol. Je ne suis pas certain que tout ira bien pour lui en pareille saison. Habituellement les Lambdas (Autographa gamma) son gris et franchement pas très joli, celui-ci a de superbes reflets cuivrés. Avant de lui rendre sa liberté, un petit portrait. Une fois de plus un regard d'insecte qui m'étonne.
10 décembre 2006
10 décembre, sale temps pour les mouettes
Une grosse tempête d'automne, alors forcément les oiseaux marins ont souffert. Certains, comme cette mouette tridactyle ne retourneront jamais en mer.
Triste spectacle sur la plage.
Pourtant des animaux, en apparence plus fragiles, profitent de cette manne que leur livre l'océan. Les laisses de mer font en effet le bonheur de nombreux insectes et cette mouche, malgré le froid, prendra part au festin.
Une grosse tempête d'automne, alors forcément les oiseaux marins ont souffert. Certains, comme cette mouette tridactyle ne retourneront jamais en mer.
Triste spectacle sur la plage.
Pourtant des animaux, en apparence plus fragiles, profitent de cette manne que leur livre l'océan. Les laisses de mer font en effet le bonheur de nombreux insectes et cette mouche, malgré le froid, prendra part au festin.
09 décembre 2006
9 décembre, tant qu'il y aura des pucerons.
En taillant des saules cet après midi j'ai trouvé étrange de découvrir une fourmi, puis une autre et enfin tout un groupe affairé autours de gros pucerons noirs. Pourtant ce matin il y avait une petite gelée blanche.
08 décembre 2006
8 décembre, une rencontre à l'aube
Un coteau boisé, en contrebas, des prairies en partie inondées par une petite rivière qui actuellement se prend pour un fleuve avant d'arriver au marais côtiers. Tous les matins j'emprunte cette petite route et ces quelques kilomètres sont souvent ponctués de gentilles surprises. Cette fois-ci c'est une grosse boule de plumes, un long bec, une bécasse au milieu de la route. Je me suis arreté et pour une fois ce bel oiseau s'est laissé admirer quelques agréables secondes avant de disparaître, avalé par ce qu'il restait de nuit.
La plume je l'ai trouvée en forêt il y a plus de 20 ans. J'savais bien que ça servirait un jour !
07 décembre 2006
7 décembre, à la place du papillon
Comme toujours chez les diptères la famille des tachinaires, à la quelle appartient cette mouche, est une famille nombreuse et je serai bien incapable de mettre un nom sur cette espèce. Mais ce que je peu vous dire, c'est que cette mouche et ses deux soeurs à l'abdomen pourvue de longues soies raides (c'est une caractéristique de cette famille) sont nées du corps d'une chenille qui aurait du donner un Lambda. Je n'ai pas osé vous présenter les photos de leur développement car je sais qu'il y a des âmes sensibles qui visitent ce blog.
06 décembre 2006
6 décembre, toujours des battements d'ailes la nuit
C'est un papillon bien discret que je vous présente aujourd'hui. Une fois de plus seul le male possède des ailes, la femelle elle ne possède que de petits moignons qui seraient bien incapables de soulever son corps pesant. La seconde photo est une photo de l'an dernier car il n'est pas facile de découvrir ces papillons ainsi accouplés.
Si l'aventure vous tente, munissez vous d'une lampe et inspectez le tronc des arbres là ou vous voyez voltiger quelques males. Bon courage, mais si vous faites cette petite découverte vous le ne regretterez pas.
La Phalène brumeuse ( Operophtera brumata)
C'est un papillon bien discret que je vous présente aujourd'hui. Une fois de plus seul le male possède des ailes, la femelle elle ne possède que de petits moignons qui seraient bien incapables de soulever son corps pesant. La seconde photo est une photo de l'an dernier car il n'est pas facile de découvrir ces papillons ainsi accouplés.
Si l'aventure vous tente, munissez vous d'une lampe et inspectez le tronc des arbres là ou vous voyez voltiger quelques males. Bon courage, mais si vous faites cette petite découverte vous le ne regretterez pas.
La Phalène brumeuse ( Operophtera brumata)
05 décembre 2006
5 décembre, un temps à ne pas mettre une mouche dehors
Un temps pourri, du vent et de l'eau de l'eau. Mieux vaut rester à l'abri en attendant de faire un nouveau recensement des tritons. Voici donc un insecte que tout le monde connait, la mouche domestique (Musca domestica) qui une fois de plus s'est invitée à table. Mais elles aussi commencent à se faire rares.
04 décembre 2006
4 Décembre, voici la bête.
En fouillant au fond des petits cratères voici donc les étranges bestioles que l'on peut trouver.
Ce sont de petits vers qui attendent qu'une proie se présente. Qu'un malheureux petit insecte ou cloporte tombe dans le piège et il sera saisi par ce petit crochet qui le dévorera. Ces larves donneront un jour de petites mouches que je n'ai encore jamais observées. Ce qui est aussi assez extraordinaire chez ces vers c'est leur capacité à jeûner des semaines sans périr. J'en ai pris trois en élevage et je vous en reparlerai probablement.
Ces diptères sont de la famille des Vermiléonides (vers-lions), les carreaux font 5mm de cotés.
En fouillant au fond des petits cratères voici donc les étranges bestioles que l'on peut trouver.
Ce sont de petits vers qui attendent qu'une proie se présente. Qu'un malheureux petit insecte ou cloporte tombe dans le piège et il sera saisi par ce petit crochet qui le dévorera. Ces larves donneront un jour de petites mouches que je n'ai encore jamais observées. Ce qui est aussi assez extraordinaire chez ces vers c'est leur capacité à jeûner des semaines sans périr. J'en ai pris trois en élevage et je vous en reparlerai probablement.
Ces diptères sont de la famille des Vermiléonides (vers-lions), les carreaux font 5mm de cotés.
02 décembre 2006
3 décembre, elles sont partout
Voici l'antre de la bête du jour, a une époque il hébergeait des chevaux, maintenant outre les 110 chevaux qui y passe la nuit il héberge aussi un étrange animal.
Si l'on regarde bien au pied des murs on y découvre d'étranges petits cratères creusés dans la poussière. Au fond de ces petits cratères l'animal est tapi. Avez-vous une idée de qui il est ? Un indice, le cratère est un piège. Alors une petite idée ?
2 décembre, l'amour qui donne des ailes
Il fallait bien s'y attendre dans la mesure ou l'autre jour (29/11) j'ai trouvé une femelle le male n'était pas loin. Lui ressemble à ce que l'on attend d'un papillon normalement constitué, avec de belles ailes. C'est qu'il en a bien besoin pour trouver la belle qui embaume l'air des ses phéromones irrésistibles. Mais si l'amour donne des ailes il rend aussi aveugle et on trouve facilement ce papillon sur un mur près d'un réverbère qui l'a ébloui et pris au piège.
01 décembre 2006
1er décembre, l'horrible vers blanc !L'autre jour dans un rayon de jardinerie, j'ai vu la photo de cette larve placardée sur le flacon d'un produit que je n'oserai même pas sentir. On aurait dit une affiche du genre Wanted l'ennemi horthicole n°1 ! Celui que je vous montre a été extirpé pour l'occasion de mon tas de compost ou il fait du fort bon boulot avec ces 249 collègues (recensement 2005). C'est une larve de cétoine, rien à voir avec la larve de hanneton qui, il faut bien le reconnaître peut faire quelques dégâts dans le potager. Lui il ne croque pas de la racine mais de la matière morte, feuilles, sciures débris végétaux variés. Il casse la croûte dans le compost le brasse et l'enrichit. Il y a un petit truc pour le reconnaître, placez le dans le fond d'un seau au bout d'un moment vous le verrez se déplacer, sur le dos. Ceci dit ce n'est pas une raison pour massacrer les autres, j'en ai d'autres sympas à vous présenter.
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