la petite bête du jour

Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.

29 mai 2010

 
1er juin, tombé du ciel.

De temps en temps cela arrive, on se ballade tranquille et vlan, ça vous tombe dessus. Dans le cas présent ce fut une bonne surprise car ce n'est pas tous les jours que l'on a la chance d'avoir la visite de ce beau capricorne.


Heureusement, quand il a atterri sur mon épaule, je ne l'ai pas entendu s'écrier "comment vas-tu vieille branche ?" car bien que je ne soit pas de bois, venant de sa part, cela m'aurait peut-être un peu inquiété.

Son petit nom Rhagium sycophanta, amateur de chêne. La larve effectue sa croissance sous l'écorce.











26 mai 2010

 
26 mai, parent isolé.








Comme tous les ans, ou presque, le nichoir a acceuilli une famille de mésanges charbonnières. Tout semblait se passer normalement jusqu'aux jours derniers. Cependant, les petits semblaient particulièrement affamés, se grimpant les uns sur les autres pour atteindre l'entrée du nichoir et réclamer bruyamment la nourriture.

















La mère dévouée multipliait les allées et retour sans relâche pour apporter une à une les chenilles aux oisillons.










Mais cela n'a pas suffit. Sur les neufs petits du départ sept seulement, si j'ose dire, se sont envolés. Les efforts de la mère n'ont pas suffit, deux oisillons sont mort de faim. En temps normal les deux parents nourrissent les petits mais ici le mâle a disparu, probablement victime d'un prédateur.

21 mai 2010

 
22 mai, bonnes mères.









Pisaura mirabilis est une bonne mère, elle prend soin de ses oeufs qu'elle garde jalousement dans un cocon, par la suite elle fera de même avec sa progéniture, négligeant même de s'alimenter tant elle est dévouée à se descendance.















Mais en voici une qui ne connaîtra pas les joies de la maternité. Une guêpe de la famille des pompiles en a fait sa proie, c'est que elle aussi doit songer à sa descendance et c'est du corps de cette pauvre araignée que l'une des larves du pompile se nourrira.




 
21 mai, le petit roi de la prairie.


Un peu partout les grillons font vibrer l'air, déjà les bourdons ont commencer à faire exploser une à une les fleurs du genet à balai et les premiers papillons butinent le trèfle rose.

Enfin pas tous, il en est un qui se gave de soleil et qui a choisi de surveiller attentivement le minuscule bout de prairie qu'il s'est choisi comme territoire.


C'est un mâle d'Azuré fuligineux, Heodes tityrius. Sa parure est bien discrète, plus encore que celle des femelles ce qui n'est pas très fréquent dans le monde animal. la plus part du temps perché au sommet d'une herbe il observe et attaque tout concurrent éventuel qui est éloigné après un combat aérien des plus spectaculaires.


Cela durera toute la journée, même la chaleur du soleil de l'après midi ne l'obligera pas à prendre du repos, tout au plus tournera-t-il le dos à l'astre brûlant et replira-t-il ses ailes pour être moins exposé.



19 mai 2010

 
20 mai, Vue sur la mare.







Cette pauvre abeille, Eucera tuberculata, a fait un plongeon bien involontaire dans la mare. Peut-être a-t-elle été victime d'un mâle trop entreprenant alors qu'elle butinait consciencieusement les fleurs d'une Vesce qui poussent au bord du petit plan d'eau. Pure supposition car cela je n'y ai pas assisté. Passons donc à la suite des évènements.






Après beaucoup d'efforts elle est parvenue à se hisser sur un nénuphar. J'ai photographié la scène tout en surveillant du coin de l'oeil nos deux grenouilles vertes qui, étrangement, semblaient ne rien avoir remarqué et ne passaient donc pas à l'attaque.



Tout à coup, dans le viseur de l'appareil photo, est apparu un nouveau protagoniste, un crapaud, Bufo bufo, surgit de je ne sais où.


La suite, je pense, vous l'avez deviné.









Et oui, notre pauvre abeille s'est fait gobée en un éclair. Un coup de langue d'une vitesse fulgurante a ramené la pauvre abeille dans la bouche du batracien, il n'eût alors plus qu'à pousser avec les yeux pour l'avaler et l'affaire était réglée.



S'en est suivit une petite sieste digestive au soleil dans quelques centimètres d'eau tiède



Et le crapaud a rejoint ses appartements avec vue sur la mare.










18 mai 2010

 
18 mai, il faudrait que ça cesse !




Il y a peu de temps j'ai appris que notre lézard vert local n'appartenait pas à l'espèce Lacerta viridis mais à l'espèce Lacerta bilineata, bon.
Lacerta bilineata était précédement classé comme sous-espèce de Lacerta viridis, à savoir Lacerta viridis bilineata.
Messieurs les systématiciens il faut que cela cesse, car même si parfois ça m'énerve un peu ces changements de noms ce n'est certainement rien en comparaison de ce que doit ressentir cet ado en quête d'identité que j'ai croisé dans le jardin.

17 mai 2010

 
17 mai, elle a eu de la chance de tomber sur moi

Nous étions au moins deux au bord de la mare à guetter le moindre mouvement. Quand la vilaine larve de libellule a entrepris de sortir de l'eau nous l'avons l'un et l'autre vite repérée et il m'a fallu jouer de l'épuisette pour lui éviter de finir dans l'estomac de la grenouille. Non, ça je ne supporte pas.


Il lui a fallu du temps pour se hisser sur une plante, pour s'accrocher solidement , s'extraire de sa peau de larve aquatique, déployer ses ailes et lentement se colorer et sécher. Il m'a fallu du temps pour comprendre que cette fois-ci il ne s'agissait pas d'une Libellule déprimée mais d'une libellule à quatre taches, Libellula quadrimaculata, beaucoup plus rare.
Notre petite mare vieillit, la végétation y est de plus en plus abondante et au fur et à mesure qu'elle se transforme sa population évolue, des espèces disparaissent d'autres les remplacent. Cette évolution est l'un des aspects passionnants de cette petite mare.


10 mai 2010

 
10 mai, la mariée était en noir.


Tout a commencé sur une fleur de Ravenelle, c'est sans doute là que le mâle a chopé (c'est comme ça que ça se passe chez les abeilles) la femelle qui ne butine que les crucifières. Une grosse abeille indélicate, Anthophora retusa, qui ne pense qu'à bouffer, est venue déranger les amoureux qui sont tombés dans l'herbe.



Qu'à cela ne tienne, il en fallait plus pour mettre fin à leur étreinte et j'ai pu prendre mon temps pour faire les photos des noces. Cette abeille c'est Andrena agilissima, personellement je la trouve très belle. Si vous avez laissé un chou monter en fleur vous avez de forte chance de l'y rencontrer.

09 mai 2010

 
8 mai, entre ciel et mer.


Un bon bol d'air marin ça fait du bien, mais il y avait un peu trop de foule sur le littoral alors nous nous sommes repliés dans le marais et quel moment agréable, en si bonne compagnie.
Il y avait une ambiance incomparable "si tu m'avais emmené ici les yeux fermés j'aurai pu te dire où nous sommes". Une ambiance sonore magnifique, mouettes, sternes, barges, courlis, pluviers, échasses, alouettes des champs, cisticoles etc... Un régal !
Et si les oreilles étaient constamment sollicitées il en était de même pour les yeux. Pas de repos pour le regard constamment accroché par des paires d'ailes.
Un Goéland magnifique ! Il est pourtant commun celui-ci mais quel beau spectacle que celui que nous offre ce magnifique voilier ! Qu'elle impressionnante maîtrise des airs avec en prime ce regard de rapace qui ne laisse rien passer.
A coté de lui la Sterne Pierregarin qui semble n'avoir d'yeux que pour le menu fretin mérite bien son surnom d'hirondelle de mer. Un modèle de grâce, un oiseau qui semble bien fragile.




07 mai 2010

 
7 mai, on y retourne un peu.


Voila bien longtemps que la petite bête someille et pourtant ma passion est intacte. Alors pourquoi ce silence me direz-vous ? Tout simplement des soucis de santé qui font que en pratique il me devient difficile de faire de la photo. Je suis depuis quelques temps en fauteuil-roulant alors dans ces conditions difficile de faire de la macro, difficile de se jeter dans l'herbe quand on sait que l'on ne pourra pas se relever. J'ai donc failli tout laisser tomber.
Finalement j'abandonne le 100 macro contre un 70-300 et avec le printemps et l'aide d'amis qui se sont cassé le dos pour me rendre le jardin accessible j'y retourne et une fois de plus je vous invite à m'y suivre.
Ces photos ne dâtent pas d'aujourd'hui, le cerisier a maintenant perdu ses fleurs, car comme je vous le disait j'ai pas mal hésité à me relancer dans l'aventure mais avouez qu'il aurait été dommage de les laisser dormir sur le disque dur. Un Flambé, Iphiclides podalirius, l'un de mes papillons préférés, si beau et si gracieux en vol.

Un joli petit Azuré des nerpruns, Celastrina argiolus, la bordure sombre des ailes antérieures nous indique qu'il s'agit d'une demoiselle. Deux jolis cadeaux du printemps non ?

7 mai, on y retourne un peu.

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