la petite bête du jour

Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.

30 juin 2011

 
30 juin, sur le chèvrefeuille suite (4)

39 heures après s'être solidement amarrée voici à quoi ressemble notre chenille, on observe déja d'importantes transformations.


Une heure plus tard la chenille n'est plus, elle a laissé place à une chrysalide toute molle et je suis très vexé d'avoir loupé cette transformation vu le nombre d'allé et retour que j'ai fait dans l'espoir de photographier cette scène.

Mais bon c'est ainsi, quelques jours auparavant nous avons, avec Antoine, assisté à ce même spectacle pour une chenille de Macaon, trois minutes, fascinant.


La chrysalide est maintenant bien sèche et a son aspect définitif. Il ne nous reste plus quà patienter.


A suivre...






28 juin 2011

 
28 juin, sur le chèvrefeuille (3)

Notre chenille de Sylvain a bien grandit, brusquement elle a changé de couleur, il est temps pour elle de se préparer à passer à l'âge adulte.


Ce n'est pas chose simple. Dans un premier temps il lui faut tisser un solide coussin de soie.


Ensuite il lui faut s'y accrocher solidement.


Une fois cela fait sous cette peau de chenille une alchimie étrange la prépare à une incroyable transformation.







27 juin 2011

 
27 juin, la sale bête !


Ce midi un petit joli nouveau papillon a fait son apparition dans le jardin. C'est toujours un plaisir de rencontrer une nouvelle espèce et Matthieu en a fait une bien jolie photo.
Mais qu'ai-je appris ? C'est une espèce classée nuisible ! horreur !



Voici pourquoi, ce joli papillon, le Brun des Pélargoniums, originaire des pays d'Afrique du sud, s'attaque aux Pélargoniums et autres Géraniums eux aussi d'origine exotique. Quel scandale, oser s'attaquer au business des jardineries !

Au secours, il a pondu un oeuf dans l'une de nos jardinères !




22 juin 2011

 
23 juin, sur le chèvrefeuille suite (2)




A force de croquer du chèvrefeuille nos petites chenilles ont grandi, mué et changé un peu d'aspect. Inutile maintenant de se promener avec des crottes sur le dos de jolies excroissances jouent maintenant le même rôle, à savoir essayer de ne pas avoir trop une silhouette de chenille, met très recherché actuellement par une foule de mésanges fraîchement sorties du nid.


Des sept petites chenilles, trois ont disparues mystérieusement, une quatrième a été découverte victime de cette minuscule mais redoutable araignée dont de nombreux spécimens hantent les lieux.




Ne restent donc plus que trois chenilles seulement à atteindre le dernier stade que personnellement je trouve extrêmement joli. Elles mangent beaucoup et se déplacent le moins possible en prenant toujours soin de tapisser de soie le support sur lequel elle progresse afin de mieux y adhérer, une chute du chèvrefeuille serait fatale pour des chenilles aussi exclusives.





Nouvel aspect et nouvelle posture de camouflage entre les repas, plus question de rester exposée sur une feuille.






à suivre ...


 
22 juin, quelle ponctualité !


Je vous ai déjà présenté cette espèce, la carte géographique, Araschnia levana, à l'occasion de l'une de ses rares apparitions dans notre jardin, c'était le 4 mai 2008. Il s'agissait alors de la forme printanière. Hier, premier jour de l'été c'est logiquement la forme estivale qui nous a rendu visite. On suit bien la mode chez les papillons.




Et, une fois de plus, vive les orties !




21 juin 2011

 
21 juin, sur le Chèvrefeuille suite (1)


Le 27 mai dernier je vous avait fait part de ma découverte d'un oeuf de papillon sur le Chèvrefeuille. Par la suite j'en ai découvert six autres, idéalement placés à portée d'appareil photo, merci beaucoup mme Sylvain. (Je me garderai bien de l'appeler la Sylvaine). Je vous propose donc de découvrir en détail la vie de ces petites chenilles.

L'occupation principale de ces petites larves c'est bien évidement de manger.



Entre chaque repas la digestion se fait au bout de la feuille, ici sur la nervure centrale copieusement tapissée de soie. C'est aussi à cet endroit qu'elle se réfugie en cas de danger, ou quand un photographe maladroit bouscule un peu la plante.

Pour toutes les chenilles la "signature" est identique même si la nervure centrale de la feuille n'est pas toujours adoptée. Notez au passage que la chenille, à cet âge là, porte souvent quelques crottes sur son dos en guise de camouflage.

à suivre...



20 juin 2011

 
20 juin, merci la grisaille.



Pendant deux jours, la pluie, le vent on fortement contrarié le photographe. Hier enfin cla s'est calmé, les bourdons ont repris la récolte sur la lavande ainsi que quelques abeilles dont celle que je vous présente. Il s'agit d'un, enfin d'une dans le cas présent, Coelioxys. Jolie non ?

Je suis particulièrement content d'avoir réussi à faire cette photo car en temps normal cette abeille est très vive et difficile à approcher. La météo m'a bien aidé, la quasi abscence de soleil et la température fraîche rendait la belle assez calme. Cette abeille est une abeille coucou qui parasite les abeilles coupeuses de feuilles, les Mégachiles.





15 juin 2011

 
15 juin, Phacélies et acrobaties.

Les Phacélies ont un succès énorme auprès des butineurs. Pour les bourdons la récolte ne pose pas de problème, tout en sirotant le nectar ils couvre leur toison de pollen ils n'ont ensuite qu'à se brosser pour remplir leurs corbeilles sur les pattes arrière.


Pour d'autres butineuses plus petites comme cette abeille, du genre Halictidae les choses ne sont pas si simples et la récolte du précieux pollen a l'extrémité des longues étamines est très acrobatique.





















11 juin 2011

 
11 juin, tout le monde cherche.


Voici un petit papillon qui n'a rien d'extraordinaire en apparence mais qui m'a bien occupé hier, et même ce matin. Hier j'ai passé pas mal de temps à l'observer, le photographier et ensuite à rechercher son nom pour finalement arriver à le baptiser Hespérie du Dactyle, Thymelicus lineola. Finalement c'est la bande noire, Thymelicus sylvestris (merci Ronan)







































Mais je n'ai pas été le seul à chercher, regardez cette petite femelle, entre les passages à la buvette, les altercations avec les mâles et les séances de chauffe au soleil elle se posait sur les tiges de graminées et en faisait le tour. Ce qu'elle recherchait, elle, ce n'était pas le nom de la plante mais une brèche, entre la feuille et la tige, pour y déposer ses oeufs.













07 juin 2011

 
8 juin, nom d'une biscotte !






J'ai bien failli m'étouffer avec ma biscotte quand j'ai découvert qui était le Cocco venu se poser sur le noisetier. Nous ne l'avions jamais encore observé dans le jardin, même il y a deux ans quand, en hiver, il était vu dans bon nombre de mangeoires alentours. Ce qui a attiré mon regard c'est la bordure blanche de la queue quand il s'est posé. Que fait-il là en pareille saison, je n'en sait strictement rien. Combien de temps est-il resté, une minute, guère plus, mais quel bonheur, comme je suis heureux qu'il soit descendu se faire admirer.




Grosbec casse-noyaux, Coccothraustes coccothraustes.




 
7 juin, en attendant la nuit.





Voici une photo qui aurait pu faire un joli quizz, ça ne ressemble pas à grand chose vu sous cet angle.

















De toute façon le but recherché par cet animal c'est de ne surtout pas ressembler à ce qu'il est, à savoir un papillon. Je l'avais déjà observé ce Cossus-gâte-bois, Cossus cossus, mais jamais dans cette position surprenante. Le but recherché est manifestement de se faire passer pour une branche. Sur le poteau à linge c'est assez moyen comme stratégie mais si il avait été sur le cerisier tout proche je suis presque sûr que je ne l'aurai pas découvert.

























06 juin 2011

 
6 juin, les fauves sont lâchés.




Les minuscules Mantes religieuses, Mantis religiosa, sont enfin sorties de leur oothèque (boite a oeufs dans la quelle la femelle abrite sa ponte). Il va leur falloir faire de nombreuses victimes pour atteindre leur taille adulte mais pour l'instant ce sont de minuscules larves bien fragiles.

Celle-ci a été déposée sur une graminée et j'espérai bien pouvoir photographier sa première capture mais elle a préféré en descendre et disparaître dans la jungle. Bonne chance petite, j'espère que nous nous reverrons.


02 juin 2011

 
2 juin, ça c'est gentil.


Je vais maintenant régulièrement jeter un oeil sur le chèvrefeuille, depuis l'autre jour j'y ai découvert 4 chenilles de Sylvain que je surveille de près, nous en reparlerons.

Sur le tronc de feu mirabellier qui sert de tuteur j'ai croisé ce papillon, l'Ombrageuse, Cucullia umbratica. Cela m'a fait bien plaisir pour deux raisons. La première c'est que la rencontre avec ce papillon extrêmement discret c'est un beau coup de bol, la seconde c'est que l'autre jour n'ai croisé sa cousine, la Cucullie de la camomille, guère plus jolie mais comme c'était la première fois que je l'observait j'aurais été heureux de l'ajouter à ma collection, photographique, de papillons. Hélas elle s'est envolée devant mon nez et je dois dire que j'étais assez en colère d'avoir été très maladroit. Me voici consolé, merci petite Ombrageuse.


01 juin 2011

 
1er juin, tous à la pompe


Cette année tout a au moins 15 jours d'avance, pour la lavande c'est même trois semaines.


Dans ces conditions j'étais un peu inquiet, le bal des papillons aurait-il bien lieu, seraient-ils là pour profiter de la station service ? Je suis maintenant rassuré, les merveilleuses petites machines volantes sont bien là.


On ne peut que s'émerveiller devant ces jolis insectes, de vraies oeuvres d'art mais ce qui m'étonne plus encore c'est leur vol. Comment des petits êtres aussi légers font-ils pour maîtriser l'air ? Comment font-ils avec une goutte de nectar pour carburant pour accomplir de telles prouesses ?
Celui-ci c'est le Petit nacré, Issoria lathonia, sa visite est assez rare. Peut-être est-il né dans le petit carré de violettes à quelques mètres de ces lavandes, ou peut être à des kilomètres de là, allez donc savoir. Quand il a eu achevé de faire le plein il a continué sa route de son vol nerveux pour une destination inconnue.
Il ne ma laissé que peu de temps pour admirer le revers de ses ailes et les surprenantes taches de nacre qui lui ont valu son nom.











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