la petite bête du jour

Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.

29 février 2008

 
A PROPOS DES COMMENTAIRES
Sur la journée du 27 février dernier il y avait un commentaire SEE HERE avec un lien. Lorsque je l'avais essayé cela ne fonctionnait pas je ne me suis donc pas inquièté mais ce midi Myriam en faisant la même tentative a déclenchée une alerte virus. J'ai donc immédiatement supprimé ce message, j'espère que personne n'a eu de problème. J'avais pour ma part un virus dans mon fichier internet temporaire que j'ai nettoyé.
Donc, à l'avenir par sécurité, ne cliquez pas sur les liens éventuels des commentaires.

 
29 février, joli et inoffensif

Ce très petit papillon est classé dans la vaste catégorie des microlépidoptères. Ils sont fort nombreux et il est bien rare que je parvienne à nommer l'un d'eux. Mais pour celui-ci, qui est assez familier et que je rencontre assez fréquemment, j'ai fait un effort car il est aussi assez joli je trouve. Il se nomme donc Esperia sulphurella.




Si il y en a parmi vous qui, dès que l'on prononce le mot chenille, s'inquiètent pour leurs légumes et leurs fleurs je les rassure tout de suite, la larve de ce papillon ne se nourrit que de bois mort, elle ressemble à celle que je vous présente ci-dessous qui appartient à une espèce proche.






28 février 2008

 
28 février, vive la pluie.

Hier donc sur la route du retour nous avons été considérablement retardés disais-je. La route que nous avions empruntés, il faut bien le dire, était en assez mauvais état et le marquage jaune au sol incitait à la prudence. De nombreuses lignes continues.


Heureusement de temps en temps des lignes pointillées autorisaient les dépassements.
Tout comme les grenouilles agiles les salamandres sont en route pour confier leur progéniture à un ruisseau bien oxygèné ou à défaut à une mare, ainsi celle où nous avons observés les grenouilles agiles en hébergent quelques larves.


De retour à la maison je suis allé saluer les tritons marbrés et palmés du jardin qui eux aussi sont très actifs.

Et quand l'heure d'aller au lit est arrivée, un nouveau contre-temps : " Papa ! c'est quoi ça ? " C'est écrié Matthieu en designant la baie-vitrée du doigt. je crois bien que nous aussi, c'est de bonne guerre après-tout, sommes surveillés par les batraciens, chérie fermons les volets.


En tous les cas ce fut une belle soirée sous le signe des batraciens, on en viendrait à aimer la pluie.







27 février 2008

 
27 février, mon petit doigt me l'avait dit.

La petite bête est un peu en retard ce soir, nous étions partis en reportage, Antoine et moi, à la tombée de la nuit.
Il a plu toute la journée et il y a un moment qu'elles attendaient cela, elles sont bien en retard par rapport à l'année dernière. Enfin bon, c'est parti, les grenouilles agiles vont pouvoir se retrouver à la mare pour pondre.
Quand nous sommes arrivés tout semblait si calme que j'ai cru que mon petit doigt (précieux indic) m'avait raconté des bobards. Mais au bout d'un moment j'ai découvert un premier mâle à l'affût dans les plantes aquatiques.

Au bout d'un moment nous avons entendu le premier chant d'un mâle, sous l'eau comme il se doit, un cot cot cot assourdis et charmants. Puis une Hulotte femelle a poussé son cri, très vite le mâle lui a répondu, comme tous les soirs avant de partir en chasse. Quand nos deux chouettes se sont enfin tues les chants des grenouilles résonnaient un peu partout dans la mare et Antoine a découvert un couple sur une berge qui a consenti à prendre la pose pour nous. Bien jolie soirée !



Sur le chemin du retour nous avons été retardés, des travaux, enfin je vous raconterai demain.

26 février 2008

 
26 février, prudente première sortie.

Est-ce bien utile de vous présenter cette petite bête ? C'est certainement l'un de nos insectes les plus populaires et je me souviens encore de la chansonnette que j'avais appris enfant pour la faire s'envoler du bout de mon doigt.
Celle-ci pour sa première sortie printanière a trouvé une terrasse bien exposée et bien protégée pour son bain de soleil, une feuille d'Opuntia aux redoutables piquants.


25 février 2008

 
25 février, merveilleux chatons.

C'est parti, ça et là dans les dépressions de la dune grise les saules sont les premiers à fêter le printemps en faisant éclater leurs chatons gorgés de nectar et de pollen.

Les abeilles, enfouies dans le sable où leur mère avait fait son nid peuvent maintenant sortir de leur léthargie. De l'arbre elles tirerons des repas pour elle et leur progéniture.

Vient maintenant le tour de l'orchidée d'entrer en scène, elle va profiter de ce moment d'euphorie. Son parfum qui imite celui de l'abeille femelle va séduire les mâles qui vont lui faire l'amour et la féconder, habile et très efficace stratagème de la fleur pour se reproduire.


C'est ainsi dans la nature, tout est lié, la plante et l'insecte sont un merveilleux exemple de cette équilibre fragile. Supprimez le premier acteur de cette fable et aucun des deux autres ne survivrait.
Cette histoire est bien vite résumée, j'en connais qui pourrait vous en parler pendant des heures, merci Yves et Nico de me l'avoir racontée.





24 février 2008

 
24 février, ils sont nombreux à l'aimer
Une première hirondelle a été observée hier en Vendée, c'est tôt et on pourrait s'inquiéter pour elle. Mais les températures sont douces et déja des quantités d'insectes volent, et sur les plans d'eau que survolent les premières hirondelles il y a des nuées de moustiques dont ces Chironomes plumeux, Chironomus plumosus, qui sont un régal pour les petits insectivores.
Celui-ci (un superbe mâle) est éclos fraîchement de notre mare, pas d'Hirondelles en vue ici mais gare au Pouillot, à l'Accenteur, au Rouge-gorge, au Troglodyte sans compter les araignées, les Chauves-souris...
Sa vie sera brève et pleine de dangers, bonne chance petit.

Mais aussi :

Hier une rainette se raclait la gorge chez le voisin et une première libellule fesait son apparition, un Leste brun, Sympecma fusca.

PS : avez vous tous bien vu, en bas à droite de la dernière photo du 22 février ?



23 février 2008

 
23 février, que dire de plus ?



Franchement je ne sais pas trop quoi rajouter à cela, l'araignée c'est Gibbaranea bituberculata, la plante c'est Ruscus aculeatus ou petit houx et ici fragonette. J'ai trouvé que l'ensemble était harmonieux, un point c'est houx.

22 février 2008

 
22 février, on se revoit dans une semaine ?



Tous les matins elles sont là quand je passe, sauf si il y a du vent car si elles aiment se chauffer au soleil les petites Chouettes chevêches, Athene noctua, n'aiment pas être décoiffées.


Alors cet après-midi, comme je ne vais pas les voir pendant une semaine je me suis arrêté leur dire bonjour.







Si vous en avez dans votre village prenez en bien soin.


les Grecs la vénéraient, c'était un symbole de sagesse pour eux et je pense qu'ils avaient raison. Elle apprécie la compagnie de l'homme, là où il est suffisamment sage pour laisser des haies des arbres creux ou de vielles des pierres, la où il respecte la campagne et où il consent à laisser une petite place à l'oiseau.


Moi je trouve que c'est la l'une des plus jolies choses que l'on puisse observer sur nos toits.









21 février 2008

 
21 février, à chaque fleur son abeille.

Bon d'accord, j'exagère un peu mais aucune ne fleur ne sera oubliée. Les minuscules Véroniques sont parmi les premières à fleurir et bien sur une des innombrables espèces d'abeilles sauvage est au rendez-vous, comme cette petite du genre Halictus (j'ignore l'espèce exacte) que j'ai dérangée en plein repas.
Toutes mes excuses.



20 février 2008

 
20 février, jamais le bon moment.


Ce matin il ne fesait pas très beau et les petits mâles d'Osmie cornue n'étaient pas décidé à se lever, inutile de gaspiller son énergie d'un temps pareil.










Et ce soir quand je suis allé faire un tour dans le jardin la lumière commençait déja à manquer cruellement, il faudra se contenter d'une ombre chinoise sur un genet à balai.

18 février 2008

 
18 février, au bal des osmies cornues



Le 16 avril 2007 je vous avait montré madame Osmie cornue, Osmia cornuta, en plein boulot. On peut dire qu'elle a bien travaillé car aujourd'hui sa décendance a vu le jour, ses premiers fils aux grandes antennes et houpettes blanches ont percé les petites loges d'argile pour prendre leur envol. Ils n'iront pas bien loin, ils ont rendez-vous.




C'est ainsi chez les Osmies les chambres des garçons sont devant, c'est maman qui en a décidé ainsi. Ils sont donc les premiers éclos comme cela quand vient le tour des filles elles ne perdent pas de temps à chercher un amoureux (elles auront autre chose à faire) ils sont déja sous leurs balcons.



Mais aussi :
la petite corbeautière dont je vous parlait l'autre jour a été évacuée, que s'est-il donc encore passé avec ces humains ?




16 février 2008

 
16 février, des pas pillons et pas frileux.

Si ma mémoire est bonne, pour les papillons de jour, le compteur est à 6 pour 2008, pour les papillons de nuit il est à 8.
Voici l'Hibernie hative, Agriopis marginaria, le mâle, car, comme chez beaucoup d'autres espèces nocturnes précoces les femelles sont dotées d'ailes minuscules qui ne leur permettent pas de voler. Elles se contentent de confier au vent leurs phéromones, parfums de séduction hyper-éfficace, au vent pour faire accourir les mâles, leur énergie elles la réserve pour la ponte.

mais aussi :

pour me remettre de mes émotions d'hier nous sommes allés à Montaigu (Vendée) voir une expo photo plus que sympa. Quatre jeunes et talentueux photographes qui proposent des photos d'animaux de chez nous au fil d'une année. C'est très beau, très agréable et ça fait bougrement du bien de voir une ville accorder une place de choix à cette nature "ordinaire" et magnifique que nous cotoyons. Bravo les gars et Merci à Montaigu.
Allez-y ! En plus vous pourrez faire une ballade dans un parc qui possède quelques arbes magnifiques, la Sitelle me l'a confirmé.

15 février 2008

 
15 février (2008), petit paradis perdu ?



J'habite une petite commune rurale de 2000 habitants, tout autour la nature avec même une ZNIEFF (Zone Naturelle d'Interet Ecologique Floristique et Faunistique) c'est dire comme nous avons de la chance. Voici une photo d'une petite partie de ce paradis naturel, pour la faune, car il ne faut pas avoir peur des orties et de la boue pour s'y aventurer. C'est joli non ? Moi qui 'y aventure régulièrement je peux vous assurer que cette zone mérite son statut.




Vu sous un autre angle, on aperçoit une colline d'argile fraîchement déposée ici car il est prévu d'y aménager un plan d'eau et une zone de loisir. Adieu nature sauvage, on va pouvoir s'amuser.




Voici pour finir une image un peu plus jolie, de libellule. Elle a été prise à cet endroit le 28 juin 2006. Il s'agit de la Cordulie-à-corps-fin, Oxygastra curtisii. C'est la seule fois de ma vie que j'ai rencontré cette libellule rare. Petite précision c'est une espèce protégée par la convention de Berne 1979, la directive habitats 2003 annexe II, la directive habitats 2003 annexe IV, statut UICN 2006 : espèce quasi menacée. Encore un petit effort et on pourra enlever le quasi.


Ce soir, je vous jure je suis mal, vraiment mal
PS : 30 novembre 2009.
Le vilain tas d'argile est toujours là mais heureusement les projets de plan d'eau et autres constructions ne sont plus. La valeur écologique du site a enfin été reconnue et il sera préservé. J'en suis très heureux, félicitation au bureau d'étude qui en a fait le bilan écologique, la nature conservera sa richesse et sa quiétude et j'espère que de nombreuses personnes pourront s'émerveiller de la richesse de ce site comme je l'ai fait et ce soir je suis très heureux.

14 février 2008

 
14 février, c'est passé bien près





La débrousailleuse est passée par là, entre les plantations et la haie, histoire de ne pas laisser les genets, épines et ronces prendre possession des lieux. Dans le roncier un minuscule Rat des moissons, Micromys minutus, avait établi son nid d'été. L'engin est passé si près que la petite boule est presque tombée, encore un peu et cela aurait été dramatique.





Mais aussi :


Au lever du jour un petit faucon rase les toits du village pour foncer vers la plaine, il m'a bien semblé qu'il s'agissait du faucon émerillon. J'aurais bien aimé avoir l'avis de la Chevêche toute proche, sur son antenne télé, elle l'a certainement reconnu.
Plus que jamais les choucas se comptent deux par deux. Comment pourait-il en être autrement aujourdhui ?



13 février 2008

 
13 février, jolie rencontre


Je me désolais un peu de ne rien observer sur ce buisson malgré le soleil et la température bien douce et puis cette jolie inconnue est arrivée, comme pour me consoler. Elle ne m'a même pas dit son nom, et ne m'a laissé que ce joli souvenir avant de disparaitre.


Mais aussi :


une bande de pies, une douzaine, passe au dessus de la maison, assez haut dans le ciel, direction nord. Les pies aussi font des migrations ???

11 février 2008

 
11 février, les apparences sont trompeuses



Hier j'ai observé cette minuscule araignée manger un moucheron englué dans sa toile, elle est si petite que je ne pensai pas qu'il sagissait d'une adulte.





Mais ce midi elles étaient deux sur la toile et manifestement cela n'était pas du au hasard, un mâle avait rejoint la minuscule femelle sous sa toile. Cette petite araignée était donc bien adulte.


Après avoir fait vibrer la toile pour manifester ses intentions amoureuses le mâle s'est approché de la femelle et rapidement les amants se sont mis en position, ensuite les petits gants de boxe du mâle se sont mis en action (l'un après l'autre m'a-t-il semblé) pour confier la semence à la femelle.

Pour l'espèce je n'ai pas trouvé, je pense qu'elle appartient à la famille des Theridiidae mais je n'en suis même pas certain. Spiderman, à l'aide !!!










Mais aussi :
Un troupeau de Limousines avec une troupe de Gardes-boeufs, l'un des petits hérons s'essaye au rodéo.





10 février 2008

 
10 février, l'histoire se répète.

Voici une photo qui ressemble étrangement à une de l'an dernier (16février).



Mais cette fois-ci j'ai été plus malin et j'ai réussi à approcher le papillon.












Mais aussi :



Un pic épeiche tambourine sèchement sur une branche, un second lui répond mais un ton en dessous.



A 15h30, dans des épicéas, une chouette hulotte hulule, une seconde, toute proche, lui répond un point c'est tout. (elles en reparleront probablement ce soir)

09 février 2008

 
9 février, trompe l'oeil




Petite partie de cache-cache cet apès midi, dès que je m'approche la diablesse (un male de Micrommata ligurinum) se dissimule derrière une feuille du lierre. Avec un peu de patience je parviendrais à mes fins, il suffit de rester immobile pour gagner la confiance de ces quatre paires d'yeux.





Mais aussi :
belle ambiance au lever du jour, ça chante un peu partout, la charbonnière semble bien intéressée par le nichoir que j'ai accroché il y a seulement trois jours.



08 février 2008

 
8 février, on se réveille doucement.



Dans quelques temps cette petite haie exposée plein sud grouillera de vie. C'est encore un peu tôt et en arpentant le buisson je n'y ai découvert que cette petite coccinelle. Elle ressemble beaucoup à notre coccinelle à 7 points mais il s'agit là de la coccinelle des friches, importée des Etats-Unis pour combattre les pucerons. Elle semble bien acclimatée et contrairement à une autre espèce asiatique introduite, elle aussi et dans le même but, et qui prolifère au détriment de notre bête à bon Dieu celle-ci se comporte sagement.





Mais aussi :


J'ai croisé la dame blanche ce matin, je me levais elle rentrait se coucher. De son vilain cri elle a déchiré la nuit et par la brèche lentement la lumière est arrivée.

Des oies, 16, puis 80 suivies de 20, toutes volaient plein nord dans le petit jour orangé. Je me suis aretté pour écouter les coups de clairons des oiseaux. Ce matin le printemps écrivait des cartes postales.

07 février 2008

 
7 février, la mouche et le poireau.


Vous avez certainement un jour croisé cette minuscule mouche ou l'une de ses cousines. Souvenez-vous de cette étrange façon qu'elles avaient d'écarter leurs ailes avec une petite tache noire, l'une après l'autre. Elles étaient nombreuses cet après-midi à se chauffer au soleil sur les feuilles des poireaux. Alors que je piétinait l'un des légumes qui protesta vigoureusement en dégageant son odeur si agréable je me suis demandé si elles aussi n'avaient pas un penchant pour ce survivant du potager. Et bien non, renseignement pris cette petite mouche, Sepsis sp, c'est la matière en décomposition, pour ne pas dire le fumier, qui a sa préférence. C'est à lui qu'elle confira sa progéniture, on peut dire finalement qu'elle est faite pour s'entendre avec le poireau.
Mais aussi :
les buses ont pu enfin prendre un peu d'altitude et faire de belles voltiges
une première épine noire en fleur

06 février 2008

 
6 février, pas de précipitation





Il y a une semaine, au cours d'une ballade j'avais récolté une petite branche d'épine noire qui était entourée d'un petit manchon d'oeufs, que je supposait être de papillon. Il se trouve que j'avais raison mais seulement il y a maintenant un petit problème. Cette petite ponte que j'avais conservée à la maison (j'aurai du la laisser au frais) a donné aujourd'hui naissance à une petite armée de chenilles que je suppose affamées. Seulement voila, à l'extérieur l'épine noire n'est même pas encore en fleur, alors pour les feuilles. J'ai replacé les petites chenilles au frais, coupé quelques rameaux que j'ai rentrés au chaud en espèrant que les premières sauront attendre et que les seconds vont accélèrer un peu.



A suivre ...
Mais aussi :
une grande aigrette dans un champ bordant un étang, quelle élégance ce héron !
le retour des freux sur une petite corbeautière, c'est vrai qu'ils sont pas beaux et qu'ils ont une vilaine voix mais eux aussi annoncent le printemps.

05 février 2008

 
5 février, beaucoup d'honneur.




Le 27 mars 2007 je vous avait parlé d'une abeille coucou et ce même jour j'avais aussi photographié ce couple d'une autre espèce d'abeille coucou, Nomada lathburiana (petite bête du 15 mars ). Cette petite photo a fait un bout de chemin et aujourdhui elle fait la page de couverture du numéro deux d'une revue périodique de spécialistes d'hyménoptères, Osmia.


Nico, le rédacteur de cette revue m'en avait bien parlé mais je m'étais dit qu'avec la quantité de photos géniales qu'il fait lui même mes petites nomada ne feraient pas le poids.


Ce soir je suis donc très fier de cet honneur qui m'est fait. Grand merci à Nico qui en plus d'un grand spécialiste est une personne qui partage ses découvertes et qui sait tendre la main à de modestes amateurs comme moi. Cela me touche profondément.




voici le lien :

http://homepages.ulb.ac.be/~nvereeck/PDF_OSMIA2/OSMIA_2.pdf




03 février 2008

 
3 février, une souris verte....




Petite partie de cache-cache cet cet après-midi pour arriver à photographier ce jeune Mulot sylvestre, Apodemus sylvaticus, qui n'était pas du tout décidé à faire la une de la petite bête. Qu'il se rassure Finette ne regarde jamais ce blog.


Mais au fait savez vous reconnaitre un mulot d'une souris ? Je vous donne un indice dans le titre, je suis certain que vous connaissez la suite de la chanson.








02 février 2008

 
2 février, dans un monde de brutes



Voici un coléoptère que l'on ne rencontre pas si souvent que cela dans les mares, L'Hydrophile, Hydrophilus piceus. La grande majorité des habitants de ces eaux troubles sont de redoutables prédateurs, c'est à qui mangera l'autre, mais lui, magré sa belle taille, est des plus pacifiques. En effet ce gros sous-marin est herbivore. Je ne l'ai pas encore observé dans notre mare de jardin et si je n'avais découvert, l'été dernier, sa ponte dissimulée dans une feuille de potamot je n'aurai jamais su qu'il était venu y nager quelques temps. La ponte est bien emballée, flottante et au cas où cela ne suffirait pas elle est même munie d'un tuba.

Merci à Lucas, alias Schrek, car c'est lui qui a découvert l'animal cet après-midi. (ils assurent ces jeunes du Cicado !)





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