la petite bête du jour

Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.

31 janvier 2008

 
31 janvier, il aurait mieux fait d'attendre encore un peu



Voici un mâle d'Hibernie grisatre, Agriopis leucophaearia, c'est bien en ce moment qu'il vole sauf que celui-ci, avec le froid qu'il fait aurait mieux fait d'attendre un peu. A vouloir voler trop tôt je craint bien que sa vie soit trop courte pour attendre un redoux et permettre de rencontrer une femelle.




29 janvier 2008

 
29 janvier, petite journée




Je n'ai pas eu beaucoup de temps ni beaucoup de chance dans ma recherche de petite bête aujourd'hui. En soulevant quelques pierres (ce qui faut pas faire !) j'ai juste découvert cette minuscule araignée qui gardait son nid. Il est loin le temps ou ça voltigeait dans tous les sens.


Et dire qu'en juin dernier, période d'abondance, j'ai même fait de jolies rencontres dont je ne vous ai même pas parlé. Voici donc, pour le plaisir des yeux, une photo d'archive, une petite guêpe Cerceris, sortant de table.








28 janvier 2008

 
28 janvier, faudra en laisser pour les grillades !








Ces jolis insectes avaient décidé de s'aimer en novembre dernier (photo d'archives donc).


Dans cette famille la, les Chrysomèles, à laquelle appartient aussi le beau Doryphore, les noces sont généralement célébrées sur la plante qui nourrira la progéniture. Alors cet après-midi j'ai donc jeté un coup d'oeil sur le Romarin où avait été faites les photos de mariage. Bingo ! Bien que discrets j'ai trouvé quelques poupons occupés à grignoter la plante et ce malgré le froid, ce matin il y avait une belle gelée. Son nom, Chrysolina americana. Les dégâts sont modestes pour l'instant, laissons faire.







25 janvier 2008

 
25 janvier, question de bon sens.


Ce minuscule papillon de nuit, Gymnoscelis rufifasciata,(22 mm d'envergure, j'ai mesuré) passerait facilement inaperçu si il ne venait frapper aux carreaux le soir. Nous lui avons offert l'hospitalité pour la nuit, enfin il serait plus juste de dire que je l'ai séquestré pour pouvoir le photographier ce matin. Ce matin donc je l'ai déposé sur le tronc d'un chêne, peut-être celui dont dans sa vie de chenille il a grignoté les lichens, c'est aussi sur se support qu'il se dissimule habituellement et habilement. Après les premières photos (ci-dessus) je suis retourné le voir et j'ai constaté qu"il avait simplement changé de position, il s'était tourné dans le bon sens, celui des des rides de l'écorce, le camouflage était alors parfait. C'est un détail vital pour ces petits papillons dont les mésanges ne feraient qu'une bouchée si elles les découvraient.




24 janvier 2008

 
24 janvier, trop jeune !








Dans la mare les Tritons palmés, Triturus helveticus, sont nombreux déjà, bien plus que les Tritons marbrés et il y aura probablement de nouveaux arrivants avec les pluies futur. Mais celui-ci ne sera pas du lot, trop jeune, le grand bain est réservé aux adultes. Il faudra qu'il attende l'année prochaine pour retrouver les plaisirs de la natation et en découvrir d'autres.








23 janvier 2008

 
23 janvier, Pourriez faire attention quand même !





Personnellement, comme tous les ans, je me réjouis de voir arriver les premières abeilles sur la bruyère comme aujourd'hui ou elles étaient fort nombreuses. Mais tout le monde ne dois pas être du même avis, ainsi les butineuses ont détruite à 80% la toile de cette minuscule araignée qui a juste eu le temps de capturer un moucheron. Toute une nuit de travail anéantie, la vie n'est pas rose pour tout le monde !








22 janvier 2008

 
22 janvier, la guerre des gangs.

Ce matin, pendue au plafond, Madame Pholcus, Pholcus falangioides, était encore occupée à festoyer. J'ai choisi d'attendre un peu pour connaître l'identité de la victime.






Quand elle a eu terminé son repas j'ai recueilli le petit sac et je l'ai déchiré pour en connaître le contenu. Je m'en doutais, encore une araignée, vidée à tel point de sa substance que même Spiderman aurait bien du mal à lui donner un nom. Redoutable Pholcus, elle règne en maître sur le plafond.






21 janvier 2008

 
21 janvier, vive le vent, vive le vent...







Une fois n'est pas coutume, la petite bête fait une place à la petite fleur.


Et vive le vent d'hiver, car sans lui comment feraient ces deux la pour s'aimer ? Deux noisetiers à quelques mètres l'un de l'autre, l'un avec des chatons qui confie son pollen au vent d'hiver et l'autre avec ses fleurs épanouies pour le recevoir.








20 janvier 2008

 

20 janvier, charmante envahisseuse.



Voici un oiseau que tout le monde connaît, la Tourterelle Turque, Streptopelia decaocto. Pourtant il y a bien peu de temps qu'elle fait partie de l'avifaune Française, sa première nidification dans notre pays ne date que de 1952 à peine un peu plus d'un demi siècle. Cet oiseau qui partout recherche la compagnie de l'homme a su conquérir toutes les régions et bien des coeurs, ce n'est pas étonnant avec un tel pouvoir de séduction.





19 janvier 2008

 
19 janvier, la fin d'un voyage.





Encore un samedi bien gris, alors personne sur la plage, les jogueurs et les moto-crottes se concentrent sur le remblais et j'ai la chance de pouvoir marcher sur un sol encore vierge d'empreintes. Sur le sable se sont échoués d'étranges petits bateaux de cristal. Tout comme les os de seiche qu'ils côtoient il s'agit des squelettes d'un animal, la Vélelle, Velella velella. C'est un étrange bateau vivant qui dérive sur la mer poussé par le vent. Sous l'embarcation, bleue quand elle est en vie, de petits tentacules semblables à ceux d'une anémone de mer capturent du plancton. Je n'ai que ce joli reste éphémère à vous montrer.








18 janvier 2008

 
18 janvier, un grand jour !







Encore un triton marbré ! Oui c'est vrai mais attention celui-ci il a sa petite histoire a raconter.


Je l'ai pêché hier au soir pour une petite séance photo d'identité (c'est ce qui me permet ensuite de les reconnaître ). Ce midi j'ai pris le temps de comparer ces photos avec d'autres et j'ai retrouvé des photos de ce triton. Il est né dans cette même mare en 2006. Et ce n'est pas tout, il a aussi une adorable marraine qui se prénomme Claire, qui attendait avec impatience son retour. Et bien voila il est de retour, j'espère pour de nombreuses années. Elle est pas jolie cette petite histoire ?






17 janvier 2008

 
17 janvier, petite effraction




Quelle belle journée, une de plus. Puisque c'est ainsi il m'a fallu commettre une effraction pour vous présenter la petite bête du jour. Ce qui fait songer à un bébé enroulé dans ses langes est une abeille, dans sa tendre jeunesse. Comme beaucoup elle attend sagement le retour des beaux jours. Il y a maintenant pas mal de temps qu'elle a fini de dévorer les réserves que sa mère avait accumulée près d'elle au printemps elle achèvera sa métamorphose. C'est une Mégachile, abeille coupeuse de feuilles, mais si sa mère a découpé ainsi le feuillage de vos rosiers c'est pour le bien-être de sa progéniture. Chaque petit oeuf avec sa provision de nourriturea été déposé dans un petit un tube (ici un bambou mis spécialement à sa disposition) dont les parois ont été tapissées du feuillage découpé. Les rosiers ne sont pas les seuls à être ainsi victimes de l'abeille, cela dépend des espèces, il en est une, particulièrement rafinée, qui découpe les pétales de coquelicots.

16 janvier 2008

 


Voici une photo qui résume assez bien la météo de la journée d'hier. Mais alors que nous étions nombreux à nous plaindre de ce temps pourri d'autres se frottaient les pattes. Voila un temps à rendre amoureux plus d'un triton. Déjà, Alfred, Barnabé, Clovis et Edouard pour les mâles sont arrivés depuis quelques temps, il faut dire que se sont des habitués et que maintenant ils connaissent parfaitement le chemin de la mare. Annie est elle aussi présente pour la troisième année consécutive. Mais à la lueur de la lampe j'ai observé deux nouveaux arrivants, l'un d'eux a été prénommé Florian et pour le second il me faudrait un prénom commençant par G, à vous de choisir, je prend la première réponse et dès que j'ai une photo plus présentable je la mettrai.










15 janvier 2008

 
15 janvier, petits petons.

Il y a bien longtemps que j'espérai faire cette petite découverte en ces lieux. Du temps ou il y avait un poulailler habité je ne comprenais pas très bien pourquoi les oeufs ne disparaissaient jamais. Maintenant il n'y a plus de poules mais le petit animal a mis les pieds là où il ne fallait pas, sur le capot d'une voiture. En général cela me fait râler quand c'est l'oeuvre d'un chat, de Finette le plus souvent, mais la, en y regardant de près, les petites traces étaient bien différentes de celles du félin et cela m'a donné le sourire.
Une fouine, une fouine est passée par là et a laissé cette petite signature sur la voiture et dans la poussière. Il y a fort peu de chance pour que je croise un jour sa petite truffe rose et je devrais certainement me contenter de cette petite empreinte mais c'est déja tellement mieux que de la trouver morte sur un bord de route.
Sur cette photo en petit format, l'empreinte est juste un peu plus grosse qu'en réalité.



14 janvier 2008

 

14 septembre, j'espère qu'il y a des rescapés.




Si le chêne est incontestablement le roi des galles il n'est cependant pas le seul à accueillir de petits hyménoptères, bien d'autres végétaux développent ces gros boutons sous les piqûres des minuscules insectes. Voici une galle de la ronce que l'on doit à Diastrophus rubi dont j'espère bien pouvoir vous montrer un spécimen. Pour cela il faudra qu'il y ait des rescapés car la galle a manifestement été attaquée, je placerai la Mésange bleue en tête de liste des suspects.

13 janvier 2008

 

13 janvier, pourquoi les arbres se grattent la tête ?



Cette fois encore c'est à la maison que j'ai trouvé la petite bête. Ce Graphopsocus criciatus, ou poux des arbres se baladait sur une feuille de citronnier. Rien à voir avec un poux (à ce propos je n'ai encore jamais observé cet animal qui tous les ans sème la panique dans les écoles, même mes enfants ne m'en ont encore jamais ramené à la maison) il s'agit la d'un de l'un des plus beaux représentants de la famille des Psoques. Celui-ci, il a des ailes, colorées en plus de cela, mais ce n'est pas la règle, beaucoup d'espèces en sont dépourvues. Si comme moi vous faites des recherches sur la toile pour en savoir un peu plus sur les Psoques vous trouverez beaucoup de sites qui vous vendent des produits pour se débarrasser de ces minuscules insectes. Décidément beaucoup de gens ne supportent pas de voir courir des animaux, même minuscules sur leurs murs. Les Psoques se nourrissent de moisissures et de matières très dégradées, il en est un qui fait même des dégâts dans les collections d'insectes, mais dans ce cas la l'irréparable n'a-t-il as déjà été commis ?

Il est temps de rétablir la vérité les Psoques sont nombreux mais inoffensifs et on a jamais vu les arbres qui hébergent cette espèce se gratter la tête. C'est fou ce que l'on peut lire comme bêtises sur la toile !


12 janvier 2008

 
12 Septembre, ça va pour cette fois.



Ce matin il y a bien une grive qui fait chante à tue-tête, un Accenteur et un Rougegorge qui eux aussi se manifestent bruyamment mais les températures sont encore un peu basses pour que les insectes se remettent à voler. Et bien soit, c'est à la maison que je vais traquer la petite bête. Ce petit papillon sur le mur par exemple, une petite tordeuse assez insignifiante, essayons d'en savoir un peu plus sur elle. Mis à part le fait que ces petits papillons, quand ils ne sont que chenilles sont parfois de redoutables mangeurs de bourgeons je ne sait pas grand chose à leur sujet. Après une petite enquête j'ai trouvé le nom de l'animal, Pammene albugiana, je ne lui ai hélas pas trouvé de nom commun. Mais j'ai surtout appris quelque chose d'assez étonnant, le bougre n'est pas le moins du monde nuisible aux arbres fruitiers car sa chenille efectue sa croissance dans certaine galles du chêne provoquée par de petites guêpes.
C'est bon, vous pouvez y aller...




10 janvier 2008

 
5 Janvier, les vacanciers du chenal





J'ai les pieds au Sables d'Olonne et de l'autre coté du chenal c'est la Chaume. Le temps est triste, le vent s'est amusé à mélanger le bleu et le gris et le jour a de la peine à se lever. Avec ce temps la l'ambiance est assez moyenne, sur la jetée un chien a laissée une trace répugnante de son passage, dans l'eau un petit sac plastique se dirige lentement vers la mer, j'espère que celle-ci le vomira rapidement sur la plage, avant qu'il n'empoisonne un animal marin.


Il n'y a pas foule, c'est déjà ça, pas de départ de Vendée globe aujourd'hui. Pourtant ce sont de grands marin que je suis venu saluer ce matin.







Ceux que je suis venu saluer sont bien là, comme tous les hivers je suppose (je n'ai pas vérifié tous les ans). Ce sont les Plongeons imbrin, de loin on pourrait les prendre pour des cormorans mais si on prend le temps de les observer un peu ils sont assez différents. Cette fois-ci ils sont deux, je suis gâté. Ils pêchent inlassablement et passent plus de temps sous l'eau qu'en surface et le petit jeu consiste à deviner où ils vont ressortir.











Petit à petit les oiseaux se sont rapproché et j'ai passé de longues minutes à les admirer. Evidement l'émotion n'était pas la même que la première fois ou j'ai rencontré ce magnifique plongeur, mais malgré cela je ne me lasse pas de le rencontrer. Ce que j'aime le plus c'est cette façon qu'il a de se glisser sous l'eau, rien à voir avec la plongée brutale du cormoran, tout d'abord le bec et les yeux repèrent les lieux quelques instants et puis avec une fluidité surprenante l'oiseau disparaît sous la surface et c'est à peine si les pattes qui le propulse provoquent une petite éclaboussure, l'oiseau est devenu poisson. En le regardant évoluer ainsi j'ai moi aussi glissé, dans mes pensées. J'ai essayé d'imaginer l'oiseau dans le costume nuptial, la grande classe, qu'il revêtira quand il aura regagné la terre où il nichera, peut-être l'Islande ou alors une contrée encore plus lointaine. Je me suis souvenu de cette ambiance magique qu'il contribue à installer dans le film, "La maison du lac" ou il joue son véritable rôle alors que si souvent le cinéma lui emprunte son chant dans des circonstances qui n'ont rien à voir avec lui.






Sur cette jetée tant de gens rêvent de voyage en regardant partir les bateaux, moi c'est en regardant les oiseaux.







Pour en savoir un peu plus sur cet oiseau :







www.oiseaux.net/oiseaux/plongeon.imbrin.html







et pour écouter un extrait de son chant :







http://fotooizo.free.fr/html/Gavia%20immer.html

03 janvier 2008

 

Bonne année,


La petite bête est toujours au repos mais je pense qu'elle devrait se réveiller avec les beaux jours. En attendant je vous présente tous mes voeux de bonheur pour cette nouvelle année qui commence.



Michel

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