la petite bête du jour
Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.30 juin 2007
30 juin, faut pas s'gèner !
Pour finir ce mois de juin en voici deux pour le prix d'un. Ce Souci, Colias crocea, prenait le soleil ce matin pour recharger un peu les batteries quand cette mouche absolument sans gène s'est posée sur les ailes du papillons pour les mêmes raisons. Drôle de couple surtout quand on sait que cette mouche est une Tachinaire (peut être Exorista rustica ) dont la plus grande partie des membres sont des parasites de papillons. Un moment de trêve, au soleil.
29 juin 2007
29 juin, pourquoi chagrinée ?
J'aime bien les Orthoptères, ces drôles d'insectes qui sautent volent et chantent et avec le mois de juillet ils vont être nombreux adultes pour mon plus grand plaisir.
Celle-ci , qui hante les fiches et le pied ensoleillé des haies, n'est certes pas la plus belle de nos sauterelles mais il y a une petite place pour elle, une petite journée sur "la petite bête..."
La Decticelle Chagrinée, Platycleis albopunctata.
28 juin 2007
28 juin, et cette fois, toujours même pas peur ?
J'en connais plus d'un à qui une bouteille ne fait pas peur mais cette fois-ci qu'en est-il ?
N'est-elle pas terriblement effrayante cette araignée bouteille, Mangora acalypha ?
Rassurez-vous cependant, elle ne mesure pas plus de cinq millimètres et ne fréquente pas les caves.
J'en connais plus d'un à qui une bouteille ne fait pas peur mais cette fois-ci qu'en est-il ?
N'est-elle pas terriblement effrayante cette araignée bouteille, Mangora acalypha ?
Rassurez-vous cependant, elle ne mesure pas plus de cinq millimètres et ne fréquente pas les caves.
27 juin 2007
27 juin, baby sitting
les araignées sont parfois de bonnes mères, nous en avons déjà parlé, et il est facile actuellement de trouver dans les herbes sèches les femelles d'araignées loups, Pisaura mirabilis, étalées de toutes leurs pattes sur les nids de toile qui abritent leur progéniture. Mais sur l'une de ces toiles c'est un mâle que j'ai trouvé, bien reconnaissables à ses pattes mâchoires en forme de gants de boxe, et il n'était pas la par hasard à mon avis vu son obstination à rester sur cette toile malgré mes tentatives de l'en déloger.
25 juin 2007
26 juin, transports amoureux
Cet insecte ressemble à une fourmi et il n'est guère plus gros que certaine d'entre elles mais en fait il s'agit d'une petite guêpe de la famille des Mutilles. J'ai surpris celle-ci alors qu'elle explorait un talus argileux à la recherche des nids d'abeilles solitaires qu'elle parasite. Je pense qu'il s'agit de Myrmosa atra.
La photo ci-dessous (25 juin 2005) vous montre un couple des ces guêpes, peut-être pas la même espèce, vous voyez que le mâle, nettement plus grand, possède des ailes, en guise de voyage de noces madame a droit à un baptême de l'air.
25 Juin, pas sans peine
quelle tête n'est-ce pas ? Il aurait été dommage de passer à coté de ça mais croyez moi il m'a donné du mal le bougre. En effet si la coloration si particulière de ses yeux suffit à identifier ce Sympétrum encore faut-il s'approcher suffisamment pour pouvoir apprécier ce détail et celui-ci n'était pas très coopérant. Mais après de nombreux échecs d'approche classique c'est en rampant que j'ai fini par approcher l'animal, ce qu'il ne faut pas faire !
Enfin ! J'ai donc le plaisir de vous présenter le Sympetrum à nervures rouges, Sympetrum fonscolombei.
24 juin 2007
24 juin, le temps des moissons
c'est parti, le grain est mur mais tout ce qui tombe au sol ne germera pas. Les fourmis moissonneuses, Messor sp, récoltent ce qu'elles peuvent pour le stocker dans la fourmilière. Une simple graine comme celle-ci qui s'accroche partout (j'en ramène souvent dans mes chaussettes) demande bien des efforts mais en aucun cas l'insecte n'abandonnera.
23 juin, en passant
petite escapade dans le golfe du Morbihan, endroit assez magique ou la mer et la terre se mélangent et s'associent pour fabriquer du calme. Par moments on ne sait plus où est l'océan où est la terre alors on se laisse faire tant l'ambiance est apaisante. A l'heure de la sieste et des châteaux de sable j'ai laissé mon regard glisser sur l'eau porté par une sterne et puis par une autre, inlassablement. Ce matin, quand je regarde cette image, ce n'est plus mon regard mais mes rêves que l'oiseau entraîne avec lui et c'est presque aussi agréable.
Sterne Pierregarin où peut être Sterne arctique je n'arrive pas à trancher mais après tout peu importe.
PS 26 juin : Christophe m'a aidé à trancher, S arctique, merci.
22 juin 2007
22 juin, flambant neuf.
à l'automne 1984 j'avais trouvé sur un vieux prunier malade une chenille inconnue, pas très jolie il faut bien le dire. Quand au printemps suivant le papillon était éclos qu'elle ne fut pas ma surprise de découvrir ce magnifique papillon qui m'était alors inconnu.
A chaque fois que je rencontre le Flambé, Iphiclides podalirius, ce souvenir me revient à l'esprit.
A l'époque il était assez rare en Vendée et presque uniquement dans le sud du département. Depuis quelques années son statut a évolué, en trois ans il est passé de assez rare à occasionnel et l'an dernier abondant. On ne s'en plaindra pas.
Celui-ci est même issu d'un oeuf que sa mère avait déposé sur notre pêcher au printemps, à ma plus grande joie.
Voila, maintenant il ne manque plus que le soleil pour que ce superbe petit cerf volant prenne son envol, sans fil.
21 juin 2007
21 juin, un petit trimestre plus tard.
Le 26 mars dernier je vous avait montré une minuscule et timide sauterelle verte, la voici maintenant adulte, la plus grande de nos sauterelles Vendéennes, la grande sauterelle verte, Tettigonia viridissima.
Il lui a fallu trois mois pour atteindre cette taille imposante. Celle-ci est une femelles avec son long oviscapte tel une épée qui lui servira à enfouir ses oeufs dans le sol. Mais pour l'instant elle n'en est pas encore là, il lui faut d'abord faire la rencontre d'un de ces mâles qui chantent bruyamment dans la haie.
20 juin 2007
20 juin, carton plein.
Avec la découverte de cette petite araignée je viens de compléter ma collection de photos d'araignées de la famille de Uloborides. Il faut dire qu'il n'y a, chez nous, que deux représentantes de cette famille. Ça ne fait rien je suis malgré tout assez content car l'animal est discret et c'est en traquant un criquet que j'ai fait sa découverte au détour d'un brin d'herbe. Bonne nouvelle pour ceux qui n'apprécient que moyennement les araignées, ces deux espèces sont dépourvues de venin.
Le nom de celle-ci c'est Uloborus walckenaerius, tachez de vous en souvenir car je ne le répéterai pas.
Je vous avait présenté sa petite cousine le 26 octobre 2006.
PS : la petite boule noire c'est son repas.
Avec la découverte de cette petite araignée je viens de compléter ma collection de photos d'araignées de la famille de Uloborides. Il faut dire qu'il n'y a, chez nous, que deux représentantes de cette famille. Ça ne fait rien je suis malgré tout assez content car l'animal est discret et c'est en traquant un criquet que j'ai fait sa découverte au détour d'un brin d'herbe. Bonne nouvelle pour ceux qui n'apprécient que moyennement les araignées, ces deux espèces sont dépourvues de venin.
Le nom de celle-ci c'est Uloborus walckenaerius, tachez de vous en souvenir car je ne le répéterai pas.
Je vous avait présenté sa petite cousine le 26 octobre 2006.
PS : la petite boule noire c'est son repas.
19 juin 2007
19 juin, les bourdons et la mouche.
Beaucoup d'activité sur la lavande en ce moment, les abeilles (au moins 5 espèces) quelques papillons et, les plus nombreux, les bourdons, Bombus terrestris, se nourrissent et récoltent frénétiquement. Admirez la quantité de pollen que celui-ci a récolté.
PS : en fait l'oeuf de la mouche ne se développera pas dans le nid, mais dans le corps du bourdon attaqué. Merci Yves pour tes précisions.
Beaucoup d'activité sur la lavande en ce moment, les abeilles (au moins 5 espèces) quelques papillons et, les plus nombreux, les bourdons, Bombus terrestris, se nourrissent et récoltent frénétiquement. Admirez la quantité de pollen que celui-ci a récolté.
Mais je ne suis pas le seul à admirer le spectacle. A proximité des lavandes cette mouche, Sicus ferrugineux (cousine de Myopa dont je vous ai déja parlé), observe elle aussi avec beaucoup d'intérêt les bourdons qui butinent, se désintéressant totalement des autres hyménoptères. A trois reprise je l'ai vu se jeter sur l'un d'eux, pourtant nettement plus gros qu'elle, une fois les deux insectes sont même tombés ensemble au sol. Cette mouche est une femelle et si elle s'intéresse de si près aux bourdons c'est qu'elle doit déposer son oeuf dans la toison du butineur qui ensuite le portera au nid où la larve de la mouche pourra se développer. Alors si vous avez de la lavande en fleur et que les bourdons s'y active regardez bien la mouche est peut-être tout près et le spectacle vaut le coup d'oeil.
PS : en fait l'oeuf de la mouche ne se développera pas dans le nid, mais dans le corps du bourdon attaqué. Merci Yves pour tes précisions.18 juin 2007
18 juin, quel coup d'oeil !
Dans un premier temps j'étale un drap sous le saule, si au bout d'une heure de belles crottes son visible sur la toile blanche je poursuis les recherches dans l'arbre. Généralement c'est assez long de fouiller l'arbre du regard pour découvrir la chenille mais je finis par y arriver.
Il y en a qui on plus de chance, ou un bon coup d'oeil, c'est ce qui est arrivé à Myriam qui a découvert par hasard cette jolie chenille de Sphinx demi-paon, Smerinthus ocellata.
17 juin 2007
17 juin, 5 minutes de soleil, de bonheur.
Un temps que l'on peut qualifier de pourri ce dimanche matin. L'après-midi, enfin une éclaircie propice à une petite balade. Le soleil se met à chauffer et tout à coup autour de nous c'est un ballet de libellules. Dans le lot il y a au moins trois de ces magnifiques Cordulies métalliques, Somatochlora métallica, de véritables petits joyaux. Je pensai qu'une fois de plus il me faudrait me contenter d'admirer ces merveilleuses machines volantes et puis le soleil s'est caché et le ballet aérien progressivement a pris fin. Une cordulie se pose et je suis bien heureux de parvenir à faire cette médiocre photo avant qu'elle ne décolle à nouveau.
Un peu plus loin la chance se répète et cette fois ci la belle est très coopérantes et pour cause celle-ci est fraîchement éclose comme en atteste la brillance de ses ailes.
Cinq minutes de soleil, c'est peu de chose mais celles-ci étaient celles qu'il ne fallait pas louper.
Un temps que l'on peut qualifier de pourri ce dimanche matin. L'après-midi, enfin une éclaircie propice à une petite balade. Le soleil se met à chauffer et tout à coup autour de nous c'est un ballet de libellules. Dans le lot il y a au moins trois de ces magnifiques Cordulies métalliques, Somatochlora métallica, de véritables petits joyaux. Je pensai qu'une fois de plus il me faudrait me contenter d'admirer ces merveilleuses machines volantes et puis le soleil s'est caché et le ballet aérien progressivement a pris fin. Une cordulie se pose et je suis bien heureux de parvenir à faire cette médiocre photo avant qu'elle ne décolle à nouveau.
Un peu plus loin la chance se répète et cette fois ci la belle est très coopérantes et pour cause celle-ci est fraîchement éclose comme en atteste la brillance de ses ailes.
Cinq minutes de soleil, c'est peu de chose mais celles-ci étaient celles qu'il ne fallait pas louper.
16 juin 2007
16 juin, avec un peu d'imagination...
évidement c'est une araignée sur sa toile que j'ai trouvé dans les rosiers, quoi de plus ordinaire. Mais en y regardant de plus près et en laissant courir un peu notre imagination, ce petit être est-il véritablement une simple araignée ?
son petit nom : Zilla diodia.
15 juin 2007
15 juin, coquetterie.
Sur les ailes de ce mâle d'Etoilée, Orgya antiqua, deux yeux dessinés. Ce n'est pas rare chez les papillons, ce qui est drôle avec celui-ci c'est qu'il semble loucher, une coquetterie dans le regard dit-on.
Dans ce domaine la chenille de cette même espèce n'est pas en reste mais sa coquetterie à elle est, disons vestimentaire.
14 juin 2007
14 juin, balade gourmande.
Une fois n'est pas coutume la plante est mise à l'honneur aujourd'hui. L'Ornithogale des Pyrénées, que l'on consomme en Bourgogne sous le nom d'asperge des bois.
En Vendée seuls les insectes se régalent de son pollen comme la petite bête du jour, un joli capricorne, Rutpela maculata.
13 juin 2007
13 juin, fais moi peur.
Prenez un lézard de murailles, Lacerta murallis, approchez le doucement, photographiez le. Le plus dur est fait. Maintenant faites un gros plan sur la tête de l'animal. Bon d'accord ce n'est pas encore jurassic park mais quand même il est assez impressionnant non ?
Il y a ce regard et aussi cette bouche qui s'ouvre bien en arrière des yeux capable de gober bien des imprudents. Plus je le regarde et plus je me dit que cette tête la ne diffère pas beaucoup de celle de son cousin géant le Varan de Komodo, qui heureusement ne hante pas notre jardin.
12 juin 2007
12 juin, irréel.
Une grosse larve brune qui sort de l'eau, se hisse sur un jonc en traînant des algues vertes, arrivée à bonne hauteur elle s'immobilise un long moment.
Sur son dos la peau se déchire et de l'enveloppe un être étrangement mou et transparent parvient au prix de longs efforts à s'extraire.
Les moignons qu'il a sur le dos lentement se défroissent et se déploient comme des voiles d'une étrange couleur laiteuse.
Bientôt ces voiles deviendront des ailes transparentes et brillantes qui une fois suffisamment durcies et dans un bruit de papier froissé arracheront l'insecte aux joncs qui l'on soutenu pendant cette délicate épreuve.
Spectacle irréel de l'émergence d'une Aeschne bleue, Asechna cyanea.
Une grosse larve brune qui sort de l'eau, se hisse sur un jonc en traînant des algues vertes, arrivée à bonne hauteur elle s'immobilise un long moment.
Sur son dos la peau se déchire et de l'enveloppe un être étrangement mou et transparent parvient au prix de longs efforts à s'extraire.
Les moignons qu'il a sur le dos lentement se défroissent et se déploient comme des voiles d'une étrange couleur laiteuse.
Bientôt ces voiles deviendront des ailes transparentes et brillantes qui une fois suffisamment durcies et dans un bruit de papier froissé arracheront l'insecte aux joncs qui l'on soutenu pendant cette délicate épreuve.
Spectacle irréel de l'émergence d'une Aeschne bleue, Asechna cyanea.
11 juin 2007
11 juin, bonne mère.
Voici une photo qui ne va certainement pas enchanter certains (certaines) d'entre vous. Si il est vrai que d'un point de vue esthétique elle n'est pas terrible c'est tout de même une jolie photo de famille. Cette araignée Pardosa sp je crois (spiderman, si tu passes dans le coin ...) est une femelle qui prend soin de sa progéniture, nous l'avons trouvée, accidentellement, en désherbant un carré de fleurs, elle était blottie dans un petit terrier.
10 juin 2007
10 juin, si l'on causait un peu ?
Ce criquet n'est certainement pas le plus beau que l'on puisse rencontrer dans le jardin mais je l'aime bien car c'est le seul insecte avec le quel il m'arrive d'avoir une conversation. Ne riez pas. Si vous le rencontrez, approchez vous doucement de lui et écoutez le bien (il faut qu'il s'agisse d'un mâle, les femelles une fois n'est pas coutume, sont muettes). Ssst ssst ssst, c'est bien lui. Vous pouvez maintenant imiter ce chant si simple, avec la bouche, pas avec les pattes arrières comme lui, et il vous répondra, une fois la surprise passée.
Son nom, le Criquet duettiste, Chorthippus brunneus.
09 juin 2007
9 juin, les demoiselles au bord de l'eau.
C'est franchement un joli spectacle que nous offrent les libellules en juin, que ce soit au bord d'une mare ou d'un ruisseau comme celles-ci. Je ne me lasse pas de les observer.
Voici des femelles qui étaient occupées à pondre, en haut les Agrions à large pattes, Platycnemis pennipes, avec les mâles qui supervisent les opérations, en bas les Caloptéryx éclatants, Clopteryx splendens, dont certaines femelles s'immergeaient complètement pour pondre sur la plante.
08 juin 2007
8 juin, un peu de couleurs
Il est vrai que ce mois de mai (joli mois de mai) a manqué cruellement de couleurs. Espérons que ce moi de juin sera plus généreux. Pour que nos yeux se réhabituent nous allons commencer en douceur avec cet Azuré commun, Lycaena phleas, sur la lavande.
07 juin 2007
7 juin, déjeuner en paix
Depuis quelques jours le chêne qui laisse suinter de la sève sur son tronc s'est transformé en restaurant à papillons. Les plus nombreux sont les Vulcains, Vanessa atalenta. Ces derniers aiment bien déjeuner tranquillement aussi se font-ils très discrets, sauf quand il s'agit de chasser les mouches gourmandes qui approchent trop près.
06 juin 2007
6 juin, timide et pourtant...
Elle s'est envolée une fois, puis une seconde fois et enfin à la troisième elle s'est posée dans une touffe de genet où elle devait se sentir enfin en sécurité cette timide Chrysope, Chrysopa perla.
Elle porte aussi le nom de Lion des pucerons qui nous renseigne mieux sur ses moeurs, en effet quelle soit larve ou adulte c'est de pucerons qu'elle aime se régaler.
05 juin 2007
5 juin, une occasion à ne pas manquer.
Voici un petit coléoptère magnifique, la Cicindèle champêtre, Cicindella campestris. C'est un vrai sport de photographier cette petite merveille car elle voit très bien, vole très bien et a des réflexes remarquables. Le genre d'insecte que l'on accompagne facilement au décollage d'un petit juron.
Pour celle-ci j'ai bien failli passer à coté sans tenter ma chance, lassé de mes échecs répétés, mais au dernier moment j'ai remarqué une chose qui m'a redonné confiance. J'ai bien fait car elle n'avait pas très envie de décoller. Savez-vous pourquoi ?
Voici un petit coléoptère magnifique, la Cicindèle champêtre, Cicindella campestris. C'est un vrai sport de photographier cette petite merveille car elle voit très bien, vole très bien et a des réflexes remarquables. Le genre d'insecte que l'on accompagne facilement au décollage d'un petit juron.
Pour celle-ci j'ai bien failli passer à coté sans tenter ma chance, lassé de mes échecs répétés, mais au dernier moment j'ai remarqué une chose qui m'a redonné confiance. J'ai bien fait car elle n'avait pas très envie de décoller. Savez-vous pourquoi ?
C'est que celle-ci était occupée à creuser, du bout de son abdomen, un trou dans le sol pour pondre. Voyez le petit amas de terre (flou hélas) à l'arrière de la belle.
04 juin 2007
4 juin, in extremis
Alerte sur la mare ce matin, un escargot, Cryptomphalus aspersus, plus connu sous le nom de Luma en Vendée, traverse une feuille de nénuphar à fond la caisse.
Et ce que je redoutais a bien failli se produire, le bougre s'est jeté à l'eau dans une fracassante éclaboussure. Je l'ai repêché de justesse. Après cela j'ai pris le temps de bavarder avec lui pour lui remonter le moral. Nous avons longuement discuté de sa vie et ensuite de choses et d'autres, jardinage, cuisine, gastronomie...
03 juin 2007
Vous avez été nombreux à voter pour élire cette petite bête du mois de mai. Merci à vous tous de jouer le jeu, les habitués, les nouveaux, les anonymes. Merci aussi pour tous vos commentaires toujours très sympas.
La petite bête de ce mois de mai est donc la petite Mégachile du 26. C'était aussi ma préférée, j'aime bien cette petite abeille, elle me fait craquer avec ses grands yeux. Je trouve la photo assez jolie et je suis très heureux d'avoir pu saisir cet étrange comportement. Je suis comblé.
3 juin, sur le lieu du crime.
La première fois que j'ai rencontré cet étrange papillon je me suis demandé si ce n'étais pas une guêpe. La Sésie du groseillier, Synanthedon tipuliformis. Sa chenille est à l'origine du décès de quelques rameaux de l'arbuste et le voici de retour sur les lieux du crime, une feuille de Cassissier, espérons qu'il n'abusera pas de ma tolérance.
02 juin 2007
2 juin, une nana courageuse
Elle l'a fait, quelques secondes après cette photo. Il m'a semblé qu'elle hésitait mais elle a fini par se jeter dans le vide du haut de cette marguerite. Cette courageuse petite sauterelle, Phanéroptera nana, devra en effectuer bien d'autres des bonds si elle veut atteindre l'âge adulte.
01 juin 2007
1er juin, sauvée de justesse.
Celle-ci est est très abondante cette année, peut-être même un peu trop, il se pourrait bien quelle fasse quelques dégâts. Ces jours derniers les chênes avec l'aide du vent se sont secoués si fort qu'ils ont réussi à se débarrasser d'une partie des redoutables envahisseuses. A quelques graminées du Charançon celle-ci appelait au secours et j'ai eu pitié d'elle, je l'ai remise sur le chêne. Une de plus ou une de moins...
La chenille du Bombyx disparate, Limantria dispar.
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