la petite bête du jour
Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.
31 mai 2008
31 mai, piques assiette.Le chemin embaumait le sureau, une odeur suave qui se marie bien avec l'ombre et la lumière, comme la plante.
Sur l'une des ombelles une abeille s'est fait piéger par une Thomise, une fois de plus l'araignée a réussi son coup.
Mais cette fois-ci elle devra partager sa proie avec une petite bande me moucherons de la famille des Milichiides qui se sont invités à table.
Voila ce que je photographiai quand les cavaliers sont passés.
30 mai 2008
30 mai, le jour et la nuit.Encore elle ! Je sais, je vous ai déjà présenté à plusieurs reprises cette jolie libellule, mais dans la nature ordinaire on apprend toujours quelque chose. La photo ci-dessus a été prise de jour et celle ci-dessous le soir. Je suis retourné de nuit pour vérifier et j'ai constaté que pour dormir, la petite nymphe au corps de feu étale largement ses ailes alors qu'elle ne le fait pas de jour. Elles étaient trois posées dans cette position au dessus de la mare pour passer la nuit.
Petit détail sans importance, un de plus.
Bonne nuit.
29 mai 2008
29 mai, toujours plus près.Encore une petite libellule bleue croisée dans le jardin, une femelle d'Agrion mignon,
Coenagrion scitulum (comme quoi l'odonatologie peut comporter des risques ;) (je ne m'en lasserai pas de celle la)
Soyons sérieux, la macrophotographie permet souvent d'observer des choses que l'on ne verrai pas autrement, parfois l'oeil reste collé au viseur et le doigt s'impatiente sur le déclencheur, on observe au travers de l'objectif comme d'une simple loupe. Et oui il y a les fois ou, une fois la photo prise, c'est en la regardant à l'écran que l'on fait des découvertes.
La première photo est jolie (j'espère que vous êtes d'accord avec moi), on pourrait se contenter de cela mais si on regarde de plus près on découvre une étrange barbichette au menton de cette libellule. Qu'est-ce donc ? Je n'en ai aucune idée pour l'instant, je vais chercher. Une chose est certaine sans cette photo jamais je ne me serais intéressé à ce détail anatomique. Les insectes sont de magnifiques et étranges machines, si différentes de nous, c'est fascinant et la macro est un moyen merveilleux de se plonger dans ce monde surprenant. Dès que j'en sais un peu plus sur cette étrange barbichette je complète ce message.
27 mai 2008
27 mai, vive le golf ! Ce criquet je ne l'avais, jusqu'à hier, rencontré qu'une seule fois. C'était dans le nord du département, un jour de chasse et je me souviens très bien qu'en le photographiant je redoutais un peu de prendre du plomb dans les fesses. J'avais prévu de retourner le voir un jour plus calme ou une année de myxomatose. Je n'aurai pas à aller courir si loin car hier je l'ai observé à 30kms de la maison. Ce qui m'a le plus étonné c'est d'en observer adulte dès la fin mai.
C'est le Gomphocère tacheté,
Myrmeleotettix maculatus, assez rare dans le département, décidément je suis chanceux en ce moment.
Et pourquoi vive le golf ? Regardez donc l'antenne droite du mâle, c'est un petit détail qui caractérise cette espèce, c'est la seule qui pratique le golf. Remarquez qu'il a utilisé un peu trop violemment son antenne gauche.
26 mai 2008
26 mai, je l'ai longtemps cherché.
Voici une bonne surprise, cet agrion n'est hélas pas très courant et j'ai parcouru vainement bien des ruisseaux à sa recherche. L'an dernier j'ai quand même fini par trouver, au milieu d'une prairie un mince cours d'eau qui en héberge une petite population. Mais celui dont je vous présente la photo, c'est dans notre jardin que je l'ai croisé. J'espère qu'il saura trouver un endroit où se reproduire. Agrion de Mercure,
Coenagrion mercuriale, l'une des rares espèces protégées par chez nous, en théorie.
25 mai 2008
25 mai, Bonne fêtes les mamans ! La rose provient de notre jardin, mais les rosiers n'ont pas à redouter uniquement le
sécateur, ils ont de bien pires ennemis. En voici un, enfin une qui ne sera jamais maman vu que j'ai mis fin à ses agissements. Telle que vous la voyez elle était occupée à inciser la tige de la plante pour y déposer sa
ponte. Désolé madame
Arge pagana mais il y a des choses que l'on ne peut pas accepter !
Avant
de trucider l'animal (ce qui vous vous en doutez est assez exceptionnel de ma part) j'en ai profité pour faire une photo d'une partie de son anatomie assez intéressante.
Voici donc ce qui lui vaut le nom de mouche à scie, ce petit outil denté qu'elle utilise pour pondre.
24 mai 2008
24 mai, les chats peut-être. Délicieusement joli, en voici un qui devrait plaire à Yves, on dirait de la pâte d'amandes.
Ce papillon c'est Colostigia pectinariata, la Cidarie verdâtre. Hier au soir c'était la première fois que je le rencontrais dans le jardin et je suis bien content de cette rencontre car je le trouve particulièrement beau.
La nuit, tous les chats sont gris dit-on, pour les papillons toutes les couleurs sont possibles.
22 mai 2008
22 mai, piègée.Voici un insecte que je croise de temps en temps mais que j'ai bien du mal à prendre en photo. Son vol n'est pas des plus performants mais sa vigilance n'est pas facile à tromper et de plus l'insecte a la fâcheuse habitude de se réfugier à l'ombre, ce qui ne facilite pas la prise de photos.
Mais cette fois-ci il a commis une erreur, il est entré à la maison alors je n'ai pas laissé passer ma chance et j'ai même assuré en dégainant le flash, ce que je ne fait que rarement.
Voici donc la Mouche scorpion, qui doit son nom à l'étrange anatomie de l'extrémité de son abdomen (chez le mâle uniquement). Remarquez au passage que la tête de l'insecte est elle aussi assez étrange.
C'est quand même mieux dans la nature non ?
La disposition des taches sur les ailes permet de dire qu'il s'agit la de Panorpa germanica.
21 mai 2008
21 mai, 20h 56En vérité la photo est du 20 mai, mais pour l'heure c'est bien cela.
A ceux qui se demandent ce que font les insectes la nuit je recommande vivement de traîner un soir, au coucher du soleil, dans une friche et d'observer avec attention les graminées étrangement immobiles et joliment éclairés par la lumière du soir. A leur sommet vous découvrirez des insectes endormis, parfois bien plus étranges que ce petit Procris,
Coenonympha pamphilus. Évidement chaque brin d'herbe n'acceuille pas son insecte mais je vous assure que cela vaut le coup de fouiner un peu.
Pour les photographe, une fois n'est pas coutume, quelqes données techniques :
100 iso
temps d'expo 2 sec
ouverture 3,5
trépied et déclenchement par télécommande.
Il faut oser parfois.
Bonne nuit.
20 mai 2008
20 mai, c'est pour elle qu'ils chantent.
Ça y est, c'est parti, les grillons champêtres égaillent les prairies et les pelouses de leur chant monotone mais cependant si agréable qui nous parle de printemps.
C'est pour séduire les femelles bien évidement qu'ils chantent. En voici une que j'ai eu bien du mal à photographier. A plusieurs reprises je l'ai guettée, assis près de son terrier, mais elle est craintive et au moindre bruit suspect et se réfugie dans son petit abri. L'autre jour alors que j'allais déclencher, un pigeon est passé au dessus de nous et elle a détalé. Hier même incident avec le pigeon, mais cette fois-ci j'avais eu le temps de faire ma photo, cela m'a fait sourire.
19 mai 2008
19 mai, vous la connaissez certainement. En voici une qui devrait avoir du mal à se faire élire petite bête du mois à mon avis. Peut-être l'avez vous déjà rencontrée, sur un rosier ou un arbre fruitier. Qui est-elle ?
18 mai 2008
18 mai, au détour d'un brin d'herbe.Je traquais un tout autre insecte quand mon regard s'est fixé sur celui-ci, je me suis attardé et en si charmante compagnie j'en ai oublié le premier.
Minuscule Sauterelle ponctuée,
Leptophyes punctatissima.
17 mai 2008
17 mai, les gouts et les couleurs.Je vous ai déjà présenté cette araignée
Misumena vatia, l'an dernier sur la moutarde si ma mémoire est bonne, mais celle-ci a une petite histoire.
En coupant un genet à balai, où elle était dissimulée, je l'ai fait tomber dans l'herbe. Afin de ne pas mettre ses jours en danger j'ai voulu la placer sur un bouton d'or où elle aurait été en sécurité mais de nouveau elle est tombée dans l'herbe et je l'ai donc laissée se débrouiller seule. Voici où je l'ai trouvée, une demi-heure plus tard, non pas sur les boutons d'or mais sur une marguerite. Manifestement elle avait fait le bon choix.
16 mai 2008
16 mai, victime d'un détraqué.Ce pauvre bourdon
Bombus pascuorum n'a décidément pas de chance, sur les mêmes trèfles ou rodait son pire ennemi le 14 mai il a aujourd'hui failli être victime d'une agression sexuelle.
Alors qu'il butinait il a été agressé par un mâle d'Eucera qui l'avait pris pour une femelle de son espèce, heureusement ce dernier s'est rapidement aperçu de son erreur. On peut dire que l'intelligence ne se mesure pas à la longueur des antennes.
15 mai 2008
15 mai, la bougresse.Voici une très vilaine photo de Vulcain, c'est la seule que je suis parvenu à faire. Malgré la piètre qualité de l'image on peut affirmer qu'il s'agit d'une femelle. Voyez par vous-même elle est posée sur une ortie. Un mâle n'aurai rien à faire sur cette plante, alors qu'une femelle...
Voici pourquoi je traquais cette femelle de Vulcain, je voulais la photographier déposant un oeuf sur une feuille d'ortie, comme celui-ci qu'elle a déposé sur un piquant de la plante. Dans quelques jours la petite chenille s'enfermera dans la feuille pour y grandir à l'abri des regards.
14 mai 2008
14 mai, méfiez-vous des imitations Voici un insecte que tout le monde connaît, une petite ouvrière de bourdon affairée à récolter pollen et nectar pour sa colonie, on voit bien les grosse boules de pollen agglutinées à ses pattes arrières.
Mais celui-ci, enfin celle-ci puisqu'il s'agit d'une femelle n'est pas comme les autres. On ne risque pas d'observer des boules de pollen collées sur ses pattes arrières car elle n'en récolte pas, pas question pour elle de se fatiguer à bâtir une colonie elle confie ses oeufs à d'autres. Et oui, il s'agit la d'une espèce parasite son espèce hôte c'est
Bombus pascuorum, elle c'est
Psythirus campestris
13 mai 2008
13 mai, les enfants, à table ! Une femelle de guêpe
Ancistrocerus sp en plein boulot. Cinq chenilles par bébé, une dizaine de bébés au moins (estimation
personnelle), elle travaille les arbres car ses victimes sont des petites chenille de tordeuses. On peut lui pardonner d'obstruer les trous d'aération de nos fenêtres non ?
12 mai 2008
12 mai, une petite dernière.Voici le plus petit des représentants de la famille des cétoines (gros comme l'ongle de mon petit doigt) que je rencontre dans le jardin. Depuis quelques jours je l'observe régulièrement, soit sur les cassis, soit sur des ombellifères qu'il semble apprécier particulièrement. Mais je ne rencontre que des mâles. Les femelles sont assez faciles à reconnaître, elles portent à l'extrémité de l'abdomen un long appendice, assez surprenant pour un coléoptère, qui peut-être lui sert à pondre.
Valgus hemipterus
10 mai 2008
10 mai, tout en longueur.Il est élégant celui-ci, un joli capricorne que je n'avais pas croisé depuis longtemps. Il a des antennes interminables, c'est une règle dans cette famille mais celui-ci, en plus, il a aussi un nom interminable, jugez par vous-même :
Agapanthia villossoviridescens*. Etais-ce bien utile d'en faire autant ?
* Petite rectification(25mai), il s'agit en fait d'
Agapanthia asphodeli, merci à Jean-Pierre de m'avoir corrigé. Au passage vous remarquerez que ce beau capricorne est sur une feuille d'Asphodèle, petit indice qui aurait du me mettre la puce à l'oreille.
09 mai 2008
9mai, elle cache bien son jeu. Cette drôle de larve a été trouvée sur une branche basse de chêne pédonculé. J'ai décidé de l'élever pour savoir à quoi elle ressemblera adulte. Évidement, si tout se passe bien, elle figurera alors de nouveau sur la petite bête. Que ceux qui s'attendent à voir une belle photo de papillon se détrompent car il ne s'agit pas d'une chenille mais d'une larve d'Hyménoptère symphyte, appelées aussi mouches à scie. Pour l'espèce il s'agit de Periclista sp, peut-être pourrons nous en dire plus plus tard. Quoi qu'il en soit elle fort élégante.
08 mai 2008
8 mai, mâle ou femelle ?Voici la plus grosse de nos abeilles, la Xylocope violette,
Xylocopa violacea, un couple photographié pendant ses brefs ébats amoureux.
En voici une seconde qui butine les choux, regardez la bien, un détail permet d'en connaître le sexe sans problème. Alors à votre avis, mâle ou femelle ?
07 mai 2008
7 mai, séducteur.Voici une mouche qui, à mon avis a peu de chance d'être élue petite bête du mois vu son physique assez ingrat à nos yeux. Pourtant chez ces diptère de la famille des Empidides on sait séduire.
En voici un couple d'une autre espèce (Empis pennipes je pense), de la même famille, mais nettement plus petite. Observez le mâle, de sa première paire de pattes il se cramponne à la tige, de sa seconde paire de pattes il tient le thorax de la femelle et enfin de sa troisième paire de pattes, les plus longues, il tient encore la proie qu'il a capturé pour séduire la femelle. Chez les insectes aussi on sait faire de petits cadeaux à celles qu'on aime.
La photo est de piètre qualité mais malgré tout je suis assez fier de vous la présenter car c'est la première fois que je parviens à observer ce comportement assez exceptionnel.
06 mai 2008
la petite star du mois d'avril.
Ce n'est pas une grosse surprise, c'est Jhonny qui a été élu petite bête du mois. C'est vrai il est craquant. J'en profite pour vous en donner quelques nouvelles :
nous soignons ce petit bougre depuis huit jours, il a doublé son poids (205 grammes ce soir) refuse le biberon et a commencé à croquer quelques hannetons sous le regard horrifié de sa nounou.
D'ici peu ce sera un terrible prédateur d'insectes, j'espère quand même qu'il en laissera quelques un dans le jardin car sans cela je serais obligé d'arrêter ce blog.
6 mai, nos regards se sont croisés.La rencontre n'est pas rare, mais les circonstance particulière en font un moment merveilleux.
Je terminais une petite ballade quand un étourneau, qui s'apprêtait à nourrir ses petits dans une vieille loge de pic, a donné l'alarme. Il s'est ensuite perché au sommet d'un arbre proche en continuant de protester, le danger était donc à proximité immédiate de son nid.
Je me suis approché lentement et j'ai découvert cette femelle épervier posée bien en évidence. J'étais quand à moi tout aussi visible mais elle m'a quand même laissé approcher jusqu'à 15 mètres environ. La je n'ai plus bougé, elle regardait devant elle et parfois tournait la tête vers moi. A plusieurs reprises nos regards se sont croisés et pourtant jamais elle ne s'est effrayée de ma présence. Ce fut un moment tout à fait troublant, comme si cet oiseau, d'habitude si craintif me faisait confiance. Elle a ensuite continué son chemin au dessus du ruisseau comme si de rien était.
05 mai 2008
5 mai, fraîchement sortis de terre. C'est comme si le lilas avait donné le top départ, à peine a-t-il été fleuri qu'il sont accourus de toutes part. Les Cétoines dorés,
Cetonia aurata, ne sont plus les larves dodues qui brassaient le compost, après une métamorphose en pleine terre ils sont devenus de superbes insectes qui se sont donné rendez-vous sur l'arbuste pour se régaler de ses fleurs et plus quand affinités.
04 mai 2008
4 mai, merci de ta visite.C'est assez rare que je l'observe dans le jardin mais c'est à chaque fois un grand plaisir car je l'aime beaucoup celui-ci. Voici donc la version printanière de la Carte géographique, Araschnia levana. C'est ce que j'appelle une bonne raison de laisser pousser les orties car c'est sur cette plante que se nourrissent ses chenilles.
Le 1er juillet 2007 je vous avait présenté la version estivale, pour ma part je préfère celle-ci.
02 mai 2008
2 mai, la terre et la mer se battent, des bijoux s'y ébattent. C'est un des sites Vendéens que je préfère, sauvage assez insolite et très beau. Il y avait pas mal de monde à s'y promener cet après-midi et, parait-il, pas mal de monde à s'étonner de voir un gugus à 4 pattes, le cul en l'air en train de photographier le sable.
Non, pas le sable, mais l'un des plus beaux habitants de ces lieux, une Cicindèle, la Cicindèle flexueuse, Lophyra flexuosa. Magnifique coléoptère, pas facile à photographier, mais un pareil bijou ça se mérite.
01 mai 2008
1er mai, ça ne tient qu'à un fil.A chaque fois c'est pareil, quand le vent souffle un peu fort les chutes sont nombreuses.
Certaine chenilles tombées dans l'herbe auront bien du chemin à faire pour rejoindre l'arbre nourricier. Inutile de dire qu'il y aura pas mal de pertes.
D'autres ont été plus prévoyantes, elles avaient prévu l'accident et n'auront qu'à remonter le long du fil qu'elles avaient déroulé en chutant.
Avril, c'est fini.
Encore un mois qui s'achève, le moment est donc venu de choisir et d'élire la petite bête du mois.
Pour voter, vous pouvez revisualiser tout le mois en cliquant sur avril, en bas de page.
Ensuite cliquez sur comment, soit au bas de ce message soit au bas de la petite bête que vous avez choisie. Enregistrez un petit commentaire, que vous signez ou pas, cochez anonyme et publiez le commentaire.
C'est tout simple, résultat du vote, disons bientôt. Je compte sur vous pour vous manifester, c'est l'occasion au moins une fois par mois.
A bientôt
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