Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.
27 mai, un bia papot !C'est ainsi que l'on nomme un joli bébé en Vendée. C'est donc certain maintenant le nichoir a été acceuilli une famille au complet de chouettes hulotte. Voici maintenant 3 jours que j'observe, plus ou moins régulièrement ce gros poussin au balcon. Les merles ne décolèrent pas mais moi je me réjoui de cette naissance tant espérée.
26 mai, acrobatique étreinte
Impossible de ne pas les rencontrer au bord de l'eau ces gracieuses araignées que sont les Tetragnathes. Il faut un peu plus de chance pour les surprendre s'accouplant dans la végétation, uniquement soutenues par leurs fils de soie.
En y regardant de plus près on s'aperçoit que cet accouplement s'effectue avec une tension certaine, les deux amants se tiennent fermement par les chélicères et dès que l'acte est achevé ils tombent dans l'herbe et le mâle s'empresse de fuir.
16 mai, cette fois c'est sur. Voici quatre années je crois que cette grosse boite a été accrochée dans une chêne pour elles. Elle a hébergé deux nichées de frelons, une fois une chouette s'y est aventurée et puis plus rien.
Seulement depuis quelques temps le doute était de plus en plus grand. Matin et soir il y avait tapage à proximité de ce nichoir, merles, grives draines, pies, geais, pinsons, tout ce petit monde protestait énergiquement contre un potentiel prédateur. Ce qui m'a fait douté aussi longtemps c'est la présence régulière d'un écureuil dans les parages, il y a peu j'ai même découvert un cône de pin maritime rongé au pied de l'arbre et je pensai que le petit rouquin avait pu élire domicile dans la boite.
C'est bien une chouette Hulotte qui a élit domicile, enfin, dans le nichoir. Et à la saison ou nous sommes, depuis le temps que ça dure, il ya fort à parier que le nichoir abrite une petite famille car la chouette le soir venu alarme elle aussi bien fort si le chat rôde dans les parages.
Ce sont la de très vilaines photos que je vous présente mais vous ne pouvez pas savoir comme j'en suis fier.
10 mai, en attendant le soleil. Le temps est incertain, on redoute l'orage et on attend au calme dans les hautes herbes une fenêtre météo propice au décollage.
Dans le ciel deux Faucons hobereau attendent aussi, ils croqueraient bien de la libellule.
Libellule déprimée,
Libellula depressa, mâle et Aeschne printannière,
Brachytron pratense, femelle
6 mai, Rodeo mortel.
C'est dimanche dernier dans un paisible village que le drame a eu lieu. Les pucerons sirotaient tranquillement du jus de rosier bien frais quand un minuscule parasite est passé à l'attaque. Cet hyménoptère serait un représentant de la famille des Cynips, ceux qui habituellement s'attaquent aux végétaux et provoquent des galles, à qui se fier ?