la petite bête du jour
Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.
30 juin 2009
30 juin, ma parole elle se moque de moi.
Il y a quelques jours je vous expliquait comment il fallait ruser pour approcher cette superbe libellule en rampant pratiquement dans les orties jusqu'à son perchoir favori. Hier au soir, alors que j'inspectai le saule à la recherche d'un oeuf de sphinx ou autre jolie surprise du genre, je suis tombé nez à nez avec cette merveille. Quand je dis nez à nez je n'exagère pas.
Juste pour le plaisir des yeux
Petite merveille de délicatesse
Et aussi superbe machine volante dont on devine la puissance.
29 juin 2009
29 juin, OVNI. Ce petit véhicule a été trouvé, avec de nombreux autres, collé au plafond de la cuisine d'une maison isolée du marais Breton. L'invasion a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 juin. Tous les pilotes les ont ainsi abandonné pour une mission précise.
En voici un retrouvé sur un mur, ce qui m'a bien simplifié la tache pour le photographier. Sa mission est de sortir de cette habitation humaine, de retrouver un congénère, de s'accoupler, et si c'est une femelle de pondre dans le petit canal situé à une vingtaine de mètres de cette maison. Pour cela il dispose de 24 heures, après cela ses réserves de carburant seront épuisées et il s'auto détruira.
La question que je me pose ce n'est pas de savoir si les OVNI existent, pour moi la réponse est oui puisque je n'ai pas encore identifié cette merveilleuse petite machine (Éphémère indéterminée), mais comment ont-ils fait pour atteindre le plafond de cette cuisine ? Car avant d'être objets volants, ils n'étaient qu'objets marchants !
27 juin 2009
27 juin, approchons nous. Vous voyez cette libellule là-bas, posée sur cette tige qui dépasse de la végétation ? C'est un mâle de
Cordulegastre annelé,
Cordulegaster boltonii. Je suis certain que vous aimeriez la voir de plus près, alors approchons nous.
Mais ne nous trompons pas d'objectif, il est inutile de vouloir approcher ce mâle qui surveille tout ce qui ce passe sur son territoire au bord du ruisseau. Notre objectif c'est cette tige, car c'est sa tige, celle où il se poste pour surveiller, manger se chauffer au soleil. Il faut s'en approcher discrètement en gagnant un peu de terrain à chaque fois que le superbe insecte part pour une ronde, une chasse ou à la poursuite d'un intrus. Dès qu'il revient on ne bouge plus, oui je sais les orties, il faut oublier, attendre qu'il reparte pour s'approcher encore un peu.
Et finalement on fini par être tout près de la libellule.
Ça valait le coup non ? Les orties on
oubliera, mais cette insecte la on ne
l'oubliera jamais, une demi-heure d'approche comme celle-ci, ça laissera de jolis souvenirs.
26 juin 2009
26 juin, C son nom. En latin il se nomme
Poligonia c-album et c'est bien mérité.
Pour ma part je lui préfère son nom commun, Robert-le-diable. C'est qu'il faut ruser pour parvenir à le photographier ce sacré diable.
Il a en commun, avec le Paon-du-jour et le Vulcain, deux autres beaux membres de la famille des Vanesses, de confier ses oeufs aux orties. Dans la vie d'un papillon il n'y a pas que les fleurs qui comptent il lui faut aussi une plante hôte pour ses chenilles il vaudrait mieux maintenant cesser d'acheter des Budlheia qui envahissent nos campagnes et laisser pousser ces plantes si désagréables pour nos épidermes et si précieuses pour les papillons.
24 juin 2009
24 juin, bonnes et moins bonnes. Dans le chemin volait un superbe Petit-Sylvain. Le magnifique papillon qui n'a rien à envier à d'autres exotiques s'est posé sur un Chèvrefeuille, l'inspectant de la trompe et des antennes. J'étais persuadé qu'il allait déposer un oeuf sur la plante mais la curiosité a été trop forte et je l'ai fait fuir, imbécile.
En inspectant la plante j'ai quand même découvert, au revers d'une feuille retournée par le vent, un oeuf. Il me semble un peu gros pour un oeuf de Sylvain et je suspecte un autre papillon d'en être à l'origine.
Quelques feuilles plus tard, je fais une autre découverte, une petite chenille de Sphinx. Malheureusement elle n'est pas seule et la présence de cette larve sur son flanc n'est pas une bonne nouvelle.
Quelques heures plus tard la larve a tissé son cocon près de la chenille, c'est bien ce que je pensais, il s'agit de la larve d'un hyménoptère parasite qui est sortie du corps de la petite chenille après s'en être nourri, commettant des dégâts mortels.
Mais voici la bonne nouvelle. Ce matin le petit oeuf a disparu, dévoré par son habitant, une adorable petite chenille dont "l'antenne" postérieure trahi son appartenance à la famille des Sphinx. C'est décidé, je l'adopte, aucun petit hyménoptère ne viendra lui faire de misères à celle-ci.
Sphinx, Chèvrefeuille, je prend les pronostics pour le nom de ce papillon. A vous de jouer.
23 juin 2009
23 juin, j'en ai rêvé, il l'a fait. C'était le troisième jour aujourd'hui que je montait la garde devant le nichoir à abeilles pour surprendre et photographier cette guêpe ,
Symmorphus murarius, avec une de ses proies, une larve de Chrysomèle du peuplier. J'avais même envisagé de déjeuner avec un sandwich devant le nichoir pour être sur de ne pas la manquer, je crois que j'aurais du le faire.
Elle est venue, la photo a été prise, par Antoine, pendant son tour de garde alors que je faisait la vaisselle. Imaginez son sourire quand il m'a annoncé la nouvelle, ça ressemblait à un pied de nez.
21 juin 2009
21 juin, un peu de saule musique. Vu comme cela c'est très joli.
Quelques temps après c'est assez inquiétant, et si on ne fait rien le pauvre saule le paye très cher.
Voici la coupable, enfin surprise en action. Une mouche à scie, je pense
Nematus pavidus, extrêmement prolifique, à tel point que tous les ans j'utilise mon insecticide, à savoir mon pouce et mon index, pour limiter les dégâts.
Je ne connaissais pas à ces larves ravageuses d'ennemis naturels, quand on les ennuient elles dégagent une odeur si forte et désagréable qu'elle doit suffire à repousser tous ceux qui voudraient en croquer. Cependant cette dernière photo me donne un peu d'espoir, je doute que cette guêpe soit là pour faire du baby-seeting. A surveiller.
20 juin 2009
20 juin, il a bien changé. N'est-ce pas qu'il a une bonne bouille ? Et pourtant c'est bien lui le monstre dévoreur de pucerons que je vous ai présenté l'autre jour. Je l'avais séquestré pour qu'il me dévoile son identité, maintenant il peut retourner dans le jardin il y a encore du boulot pour sa descendance.
Eupeodes luniger
19 juin 2009
19 juin, le roi de la voltige. Les lavandes ont beaucoup de succès en ce moment et les Moro-sphinx,
Macroglossum stellaratum, sont nombreux à s'y restaurer. Qui ne s'est pas émerveillé un jour devant ce spectacle incroyable ?
Pour arriver à faire une ou deux bonnes photos, c'est une autre paire de manches, il a fallu mitrailler et jeter beaucoup, difficile de faire autrement avec ce joli petit fou volant.
18 juin 2009
18 juin, la relève. Ces deux premières photos datent d'il y a huit jours, sur la lavande une des dernières
Belle-dame que j'ai observé, bien fatiguée comme vous pouvez le constater. Peu de temps avant une autre pondait sur la p
hacélie (ce n'est pas sa plante
hôte habituelle).
Maintenant, les
Belle-dame ont disparu, mais en cherchant un peu, sur les feuilles
d'artichaut par exemple, ont peut découvrir de vilaines chenilles grossièrement dissimulées sous un voile de soie, la génération montante.
17 juin 2009
17 juin, une vierge dans le jardin Habituellement c'est sur un petit ruisseau que l'on peut observer cette jolie libellule, le Calopteryx vierge, Calopteryx virgo, où sa danse nuptiale est l'un des plus beau spectacle que nous offre les libellules. Mais cette jolie femelle n'est pas encore prête pour cela et elle va pendant quelques temps chasser à l'écart des agitations amoureuses de ses congénères qu'elle finira par rejoindre le moment venu. Je suis bien content qu'elle ai choisi de vivre sa jeunesse dans notre jardin.
16 juin 2009
16 juin, le voila, enfin !
Quand, il y a une dizaine d'années, nous avons planté une haie de noisetier nous avions dit aux enfants :"comme ça il y aura des écureuils dans le jardin", de quoi allumer une petite flamme dans leurs regards.
Et bien voila, il est arrivé, après avoir longtemps préféré les généreux pins maritimes de nos voisins il s'aventure maintenant dans notre jardin et il nous arrive de le croiser dans les allées.
Les noisettes, on aime bien, on espère qu'il nous en laissera un peu, mais après tout c'est pas grave, c'était pour lui les noisetiers.
15 juin 2009
15 juin, la dentelière. Repérer sa présence n'est pas difficile tant elle laisse un signature visible sur les tendres feuilles du rosier, mais la surprendre en action c'est une autre paire de manches. C'est en pleine chaleur, alors que d'autres jouent à la belote à l'ombre, que la petite abeille s'active. Il lui faut moins de dix secondes pour découper une pièce de rosier et encore moins pour rejoindre son nid avec ce qui servira de tapisserie pour la chambre du futur bébé.
La Mégachile du rosier
, Megachile centuncularis.
12 juin 2009
12 juin, le loup dans la bergerie Ces pauvres pucerons n'ont décidément pas la vie facile, j'en ai observé une colonie sur des centaurées qui noircissait les tiges il y a quelques jours, pour l'une des plantes ceci n'est qu'un mauvais souvenir. En effet l'un de leur plus redoutable prédateur est passé à l'action, j'ai assisté à la scène, un massacre.
Les Pucerons étaient
cueillis un à un, détaché
brutalement de la plante
nourricière pour être dévorés au
rythme de un toutes les 3 minutes en moyenne.
Quand je dis dévoré, je devrais dire
aspiré vu la façon dont s'alimente cette larve de Syrphe, indéterminée pour l'instant.
11 juin 2009
11 juin, gout de luxe. Les bijoux, ce n'est pas trop mon truc, mais cette fois-ci je me suis laissé faire, elle est quand même jolie cette bague toute en feuilles d'or non ?
La Brocatelle d'or,
Camptogramma bilineata.
10 juin 2009
10 juin, le mauvais élève. Voici donc celui que j'appelle le mauvais élève.
On a l'impression que les bourdons, ici une ouvrière de Bombus terrestris je crois, font du bon boulot en butinant les fleurs et ce sont actuellement les butineurs les plus actifs, mais dans le cas de la Vesce leur technique ne profite nullement à la plante. Regardez bien, la trompe est introduite dans un petit trou à la base de la corolle dans le but de récolter le nectar et le petit trou en question c'est le bourdon lui-même qui l'a pratiqué d'un vigoureux coup de mandibules. Le pollen bien blanc que transporte l'insecte provient d'une autre plante. L'effort doit être moindre que celui nécessaire pour écarter les pétales et les bourdons ont des impératifs de rentabilité au sein de la colonie.
Voici son oeuvre en gros plan.
Et en voici une,
Apis mellifera, qui profite bien de la situation. Heureusement que notre petite
Eucera veille aux grains.
09 juin 2009
9 juin, le bon élève. La Vesce est généreuse, elle nourrit les fourmis, de petits charançons, des pompiles, des papillons et même le sol, sans oublier, bien évidement les abeilles.
Voici Eucera nigrescens, cette abeille rondouillette est très friande de la Vesce, c'est même sa principale source de nourriture. Elle a la technique parfaite pour accéder à la fois au nectar et au pollen, elle se positionne parfaitement sur le pétale inférieur et si sont poids ne suffit pas à ouvrir le garde manger elle sait très bien comment forcer de ses pattes arrières pour arriver à ses fins.
Procédant ainsi elle fait une belle récolte et féconde aussi la plante, assurant ainsi sa prolifération. Voici un beau partenariat, tout le monde est gagnant.
Demain je vous présenterai un mauvais élève.
08 juin 2009
8 juin, une petite halte Cette année elles ont été des milliers à traverser
l'Europe du sud au nord. Il y a quelques temps, au plus fort de la migration j'en comptai une toutes les deux minutes qui bondissait par dessus le toit de notre maison. L'une d'entre elle s'est
arrêté quelques instants au soleil pour se reposer, quelques brèves minutes avant de repartir plein nord, comme toutes les autres.
La belle-dame, Vanessa cardui.
06 juin 2009
6 juin, paré pour le décollage.
A le voir comme cela je me demande si les antennes de se papillon ne lui serviraient pas de stabilisateurs pendant le vol. Il semble en tout cas prêt pour le décollage.
Discret mais sympathique papillon, La Sylvaine, Ochlodes venatus.
04 juin 2009
4 juin, une vie discrète.Le Dactyle,
Dactylis glomeratus, est de loin la plus grande des graminées du jardin si on excepte ces satanés bambous. Il domine les autres comme un géant au dessus de la forêt.
C'est là-haut, balancée par le vent, qu'une de jolie punaise de la famille des Miridés,
Stedoema laevigata, a choisi de passer sa vie.
La grande herbe lui fourni le couvert
C'est à elle aussi qu'elle confit ses oeufs.
Et ce matin j'y ai observé un rejeton encore en pyjama.
Archives
septembre 2006
octobre 2006
novembre 2006
décembre 2006
janvier 2007
février 2007
mars 2007
avril 2007
mai 2007
juin 2007
juillet 2007
août 2007
septembre 2007
janvier 2008
février 2008
mars 2008
avril 2008
mai 2008
juin 2008
juillet 2008
août 2008
septembre 2008
octobre 2008
novembre 2008
janvier 2009
mars 2009
avril 2009
mai 2009
juin 2009
juillet 2009
août 2009
septembre 2009
octobre 2009
novembre 2009
décembre 2009
mai 2010
juin 2010
juillet 2010
août 2010
septembre 2010
avril 2011
mai 2011
juin 2011
juillet 2011
août 2011
octobre 2011
juillet 2012
septembre 2012
octobre 2012