Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.
23 novembre, un autre observateur. La petite mésange bleue unijambiste semble bien se débrouiller car elle est présente tous les jours à la mangeoire et semble maintenant toute aussi en forme que ses congénères.
Si les mésanges sont maintenant à l'abri de la famine d'autres dangers pèsent néanmoins sur ces fragiles créatures. Voici l'un d'eux.
Il est arrivé très discrètement, comme toujours. Il s'est posé dans le grand chêne au fond du jardin, ou il est resté immobile de longues minutes.
Nul doute que l'épervier, Accipiter nisus, attaquera les mésanges à la mangeoire, mais avant cela il lui faut étudier les lieux si il veut que son attaque surprise soit couronnée de succès. Pour lui aussi la nourriture est vitale mais sa quête n'est pas aisée et il est hors de question pour lui de se blesser alors avant d'attaquer il est important d'observer et de calculer.
20 novembre, accroches toi petite !Après avoir un peu hésité nous avons finalement installé la mangeoire. C'est un peu tôt, il ne fait pas encore froid et de nombreux insectes volent encore. Disons que c'est pour le plaisir des yeux car le bal des mésanges est un spectacle dont je ne me lasse pas.
Les mésanges bleues,
Parus caeruleus, sont des oiseaux bien communs mais comment se lasser de ces petits bijoux, adorables non ?
Dans le lot l'une d'elles a attiré mon attention, elle était toute mouillée et semblait moins vive que les autres et j'ai mis un certain temps à comprendre pourquoi.
J'ai fini par remarquer que la pauvre n'avait qu'une seule patte, ce qui complique considérablement le
décorticage des graines de tournesol. Heureusement elle est très adroite et à la façon dont elle tient tête aux mésanges charbonnière est assez rassurante. En voici une dont les enfants vont probablement me demander régulièrement des nouvelles.
11 novembre, les petits compagnons Ils sont arrivés il y a plusieurs semaines déjà, petits cadeaux de l'automne. Au début ils se sont beaucoup manifesté en chantant et en se querellant, maintenant, comme si tout le monde avait trouvé sa place, ils sont plus calmes, leur grande préoccupation est de trouver à manger pour affronter l'hiver. Ils sont partout, si communs, pourtant à chaque fois que l'un d'eux se laisse observer d'assez près je ne connais personne qui ne s'émerveille devant cet oiseau. Qu'il s'approche un peu de la baie-vitrée pour ceuillir une miette et aussitôt quelqu'un s'écrie :
Regarde le petit Rougegorge !
2 novembre, une petite nouvelle. Originaire de Californie cette jolie punaise,
Leptoglossus occidentalis, a pour la première fois officiellement posé ses pattes en France en 2005, dans le sud du pays, la voici arrivée en
Vendée et a la vitesse ou elle va elle devrait
coloniser le pays en entier très rapidement. Elle est bien jolie, reste à voir si nous n'allons pas regretter son arrivée car les larves se
nourrissent sur les
cônes en formation des pins et nuisent pas mal à leur fructification.