39 heures après s'être solidement amarrée voici à quoi ressemble notre chenille, on observe déja d'importantes transformations.
Une heure plus tard la chenille n'est plus, elle a laissé place à une chrysalide toute molle et je suis très vexé d'avoir loupé cette transformation vu le nombre d'allé et retour que j'ai fait dans l'espoir de photographier cette scène.
La chrysalide est maintenant bien sèche et a son aspect définitif. Il ne nous reste plus quà patienter.
Notre chenille de Sylvain a bien grandit, brusquement elle a changé de couleur, il est temps pour elle de se préparer à passer à l'âge adulte.
Ce midi un petit joli nouveau papillon a fait son apparition dans le jardin. C'est toujours un plaisir de rencontrer une nouvelle espèce et Matthieu en a fait une bien jolie photo.
Voici pourquoi, ce joli papillon, le Brun des Pélargoniums, originaire des pays d'Afrique du sud, s'attaque aux Pélargoniums et autres Géraniums eux aussi d'origine exotique. Quel scandale, oser s'attaquer au business des jardineries !
A force de croquer du chèvrefeuille nos petites chenilles ont grandi, mué et changé un peu d'aspect. Inutile maintenant de se promener avec des crottes sur le dos de jolies excroissances jouent maintenant le même rôle, à savoir essayer de ne pas avoir trop une silhouette de chenille, met très recherché actuellement par une foule de mésanges fraîchement sorties du nid.
Des sept petites chenilles, trois ont disparues mystérieusement, une quatrième a été découverte victime de cette minuscule mais redoutable araignée dont de nombreux spécimens hantent les lieux.
Ne restent donc plus que trois chenilles seulement à atteindre le dernier stade que personnellement je trouve extrêmement joli. Elles mangent beaucoup et se déplacent le moins possible en prenant toujours soin de tapisser de soie le support sur lequel elle progresse afin de mieux y adhérer, une chute du chèvrefeuille serait fatale pour des chenilles aussi exclusives.
Je vous ai déjà présenté cette espèce, la carte géographique, Araschnia levana, à l'occasion de l'une de ses rares apparitions dans notre jardin, c'était le 4 mai 2008. Il s'agissait alors de la forme printanière. Hier, premier jour de l'été c'est logiquement la forme estivale qui nous a rendu visite. On suit bien la mode chez les papillons.
L'occupation principale de ces petites larves c'est bien évidement de manger.
Entre chaque repas la digestion se fait au bout de la feuille, ici sur la nervure centrale copieusement tapissée de soie. C'est aussi à cet endroit qu'elle se réfugie en cas de danger, ou quand un photographe maladroit bouscule un peu la plante.
Pour toutes les chenilles la "signature" est identique même si la nervure centrale de la feuille n'est pas toujours adoptée. Notez au passage que la chenille, à cet âge là, porte souvent quelques crottes sur son dos en guise de camouflage.
Pendant deux jours, la pluie, le vent on fortement contrarié le photographe. Hier enfin cla s'est calmé, les bourdons ont repris la récolte sur la lavande ainsi que quelques abeilles dont celle que je vous présente. Il s'agit d'un, enfin d'une dans le cas présent, Coelioxys. Jolie non ?
Les Phacélies ont un succès énorme auprès des butineurs. Pour les bourdons la récolte ne pose pas de problème, tout en sirotant le nectar ils couvre leur toison de pollen ils n'ont ensuite qu'à se brosser pour remplir leurs corbeilles sur les pattes arrière.
Pour d'autres butineuses plus petites comme cette abeille, du genre Halictidae les choses ne sont pas si simples et la récolte du précieux pollen a l'extrémité des longues étamines est très acrobatique.
Voici un petit papillon qui n'a rien d'extraordinaire en apparence mais qui m'a bien occupé hier, et même ce matin. Hier j'ai passé pas mal de temps à l'observer, le photographier et ensuite à rechercher son nom pour finalement arriver à le baptiser Hespérie du Dactyle, Thymelicus lineola. Finalement c'est la bande noire, Thymelicus sylvestris (merci Ronan)

J'ai bien failli m'étouffer avec ma biscotte quand j'ai découvert qui était le Cocco venu se poser sur le noisetier. Nous ne l'avions jamais encore observé dans le jardin, même il y a deux ans quand, en hiver, il était vu dans bon nombre de mangeoires alentours. Ce qui a attiré mon regard c'est la bordure blanche de la queue quand il s'est posé. Que fait-il là en pareille saison, je n'en sait strictement rien. Combien de temps est-il resté, une minute, guère plus, mais quel bonheur, comme je suis heureux qu'il soit descendu se faire admirer.
Voici une photo qui aurait pu faire un joli quizz, ça ne ressemble pas à grand chose vu sous cet angle.

Je vais maintenant régulièrement jeter un oeil sur le chèvrefeuille, depuis l'autre jour j'y ai découvert 4 chenilles de Sylvain que je surveille de près, nous en reparlerons.
Il ne ma laissé que peu de temps pour admirer le revers de ses ailes et les surprenantes taches de nacre qui lui ont valu son nom.septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 juillet 2007 août 2007 septembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 janvier 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2010 juin 2010 juillet 2010 août 2010 septembre 2010 avril 2011 mai 2011 juin 2011 juillet 2011 août 2011 octobre 2011 juillet 2012 septembre 2012 octobre 2012