Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.
21 juillet, merci les oiseaux. Voici une minuscule cicadelle,
Opsius scatogalus, qui fréquente certainement depuis fort longtemps le Tamaris mais je ne l'avais pas encore découverte. Il m'en a fallu du temps pour me décider à m'interroger sur la présence quasi quotidienne du Pouillot véloce dans cet arbre. Ce minuscule insecte suceur de sève est tellement abondant qu'il fait le régal du petit passereau et de bien d'autres, récement une Hypolais polyglotte est même venue prendre sa part.
16 juillet, juste une mue Voici plusieurs jours que j'observe ces deux Sauterelles ponctuées,
Leptophyes punctatissima, sur un minuscule chêne qui ne compte qu'une vingtaine de feuilles. Il s'agit de deux mâles, un adulte à droite et un immature à gauche à qui il ne reste qu'une mue à effectuer pour être lui aussi en âge de procréer.
Je me demande si ce chêne ne va pas devenir trop petit.
11 juillet, la mariée était en blancIl n'est pas toujours facile chez les papillons de distinguer le mâle de la femelle.
Pour cette fois les choses sont claires, il y a chez cette espèce un dimorphisme sexuel très marqué.
Chez les mâles, même si manifestement ils ont les mêmes goûts en ce qui concerne leur partenaire, la coloration peut aussi varier d'un individu à l'autre.
Le Bombyx disparate,
Lymantria dispar.
7 juillet, comme un cheveu sur la soupe. A l'heure du souper, malgré la distance on ne pouvait pas le louper ce Collier de corail. Ce joli papillon a toujours besoin que le soleil lui raconte une petite histoire pour s'endormir. Posé sur la lavande il n'était guère discret. Myriam en a profité pour s'initier aux joies de la macro.
3 juillet, sur le Chèvrefeuille suite et fin. Ce trois juillet, le matin, comme tous les matins, je suis allé jeter un oeil sur la chrysalide pendue dans le Chèvrefeuille. Il m'a semblé déceler un léger changement de couleur. Je l'ai chatouillée un peu, elle s'est trémoussée un peu donc tout allait bien.
L'après-midi quand j'y suis retourné la chrysalide était vide, le papillon envolé. L'histoire aurait du s'arrêter là.
Seulement voila, des sept oeufs que madame Sylvain avait déposé sur notre petit Chèvrefeuille deux, seulement, ont finalement donné des chrysalides et l'une d'entre elle avait été mise en sécurité à la maison. Elle est éclose en même temps que celle du jardin.
Le magnifique papillon s'est hissé sur mon doigt et comme nous étions en famille pour fêter un anniversaire il a été présenté à l'assemblée, s'est laissé admirer quelques instants avant de s'envoler pour quelque mètres où il a eu la gentillesse de prendre la pose.
Aussi beau au recto... (la photo est indigne)
... qu'au verso ce Sylvain azuré,
Azuritis reducta, qui n'a rien à envier à bien des papillons exotiques, a retrouvé à son tour la liberté.
Je crois que je vais passer encore beaucoup de temps à éplucher du regard le petit Chèvrefeuille.