la petite bête du jour

31 août, ??? Je vous ai déjà parlé de cette petite bête la, la reconnaissez-vous ?

En voici un que j'aime beaucoup (encore un , oui je sais), un beau et gros criquet. Il est vif et méfiant et pour lui tirer le portrait il faut être patient et prudent dans l'approche car il est prompt à s'envoler pour trouver refuge dans les massettes du marais. Le Criquet tricolore, Paracinema tricolor. Tricolore peut-être, mais une chose est certaine les couleurs délicieuses qu'il arbore il les a toutes empruntées aux roseaux qu'il affectionne tant, mise à part cette coquetterie écarlate du tibia.

Au même moment un mâle d'Aeschne mixte était posé tout près et quand la grande femelle a pris son envol il s'est rué à sa poursuite, un amour impossible car ils sont d'espèces différentes.

Voici une dizaine de nuits, au moins, que ces jolies abeilles se regroupent pour dormir au bout de ce Dactyle aggloméré fané. Voici une dizaine de jours que je dois renoncer à les prendre en photos car le moindre souffle d'air fait balancer la frêle tige. Ajoutez à cela le fait que ce petit dortoir est placé dans un coin bien sombre du jardin et que je ne voulais pas faire usage du flash et vous comprendrez pourquoi ces jolies abeilles qui auraient dû être petites bêtes du 16 août ne vous sont présentées qu'aujourd'hui. Ça valait le coup d'attendre je pense.

Ce sont des Halictes de la famille Lasioglossum, elles n'ont pas voulu m'en dire davantage, laissons les dormir en paix.

Pour redonner le sourire aux Sympétrums.

Juste un peu de soleil pour se faire sècher.

Ces deux là ce sont rencontrès sur une aire d'autoroute vendéenne, pas très romantique mais ils sont quand même bien mignons.

Criquets pansus, Pezotettix gornai.

Dérangée par le photographe en plein repas, cette femelle d'Agrion délicat s'est trouvée stoppée en plein vol, bloquée dans les rames des haricots verts. Qu'importe, cela ne l'a nullement empêchée de terminer son repas avant de reprendre son envol, aidée par le photographe qui lui devait bien un petit coup de pouce.

Carpocoris mediterraneus atlanticus

9 août, fin de la cohabitation.



Pendant un mois cette jolie taupe a donc parcouru le jardin potager avec une nette préférence pour le carré de poireaux et de choux. Mis à part la nuisance esthétique incontestable dans un potager aussi ordonné que le notre il faut bien le reconnaître la présence de la petite mineuse n'a eu aucune incidence sur la croissance des légumes. Je lui reprocherai simplement sa façon un peu excessive de butter les poireaux.
Mais comme l'animal avait tendance à se rapprocher de notre green j'ai préféré mettre fin à notre cohabitation. La capture de l'animal ne s'est pas faite sans mal et à la course, moi avec la bêche elle avec ses pattes, j'ai bien failli perdre. J'ai même du tricher en tenant ma concurrente par une patte de derrière pour parvenir à la victoire.