Chaque jour (si possible) la rencontre avec un petit animal observé dans le jardin ou dans la campagne alentour.
27 octobre, bonne mère. C'est en déplaçant quelques pots de fleurs que j'ai dérangé cette petite blatte,
Ectobius pallidus. Après s'être nettoyé les antennes et avoir pris un petit bain de soleil, elle est repartie se cacher comme pour mieux protéger sa ponte qu'elle va promener avec elle encore quelques temps.
25 octobre, poids plume. J'ai écouté Jacko, voici une petite bête photographiée à la maison, enfin d'une fenêtre.
Voici donc le Roitelet huppé, Regulus regulus, le plus petit des oiseaux européens, 5 ou 6 grammes maxi sur la balance, il est possible que certains de nos insectes le batte à ce jeu là.
Mais malgré sa petite taille j'ai beaucoup d'admiration pour cet oiseau, sa petitesse n'est pas le seul record qu'il détienne, je serais curieux de savoir combien de battements à la minute pour le minuscule coeur, combien de coups de becs pour nourrir et maintenir continuellement la température de cette merveilleuse petite machine, combien de kilomètres a fait ce petit migrateur avant de visiter notre cèdre ? Toutes les réponses à ces questions sont certainement autant de records. Il ne l'a pas volée sa couronne le petit roi des oiseaux.
Ici c'est une femelle et comme j'écris cela je me demande combien peut peser un oeuf de Roitelette huppée ?
Une fois de plus j'ai trouvé la réponse dans l'un des livres de Paul Géroudet, 0,7 à 0,8 g pour un oeuf.
24 octobre, semi-hibernation.
Si ça continu il va falloir que je rebaptise ce blog la petite bête du mois. Je m'essouffle un peu. Attendez vous dans les mois qui viennent à voir le rythme se ralentir en attendant le printemps, ici on en parle dès février quand tout va bien.
Cet endroit est un endroit magique, chasseurs et protecteurs de la nature se le dispute depuis des décennies et, vous vous en doutez, j'espère fortement que les seconds auront un jour gain de cause pour que cette lagune puisse enfin avoir droit au calme. De l'aveu d'un chasseur on y tire, la nuit, les Grèbes castagneux que l'on prend en vol pour des sarcelles, si c'est pas malheureux !
Pour ma part j'y ai croisé cet après-midi quatre Bécassines des marais qui sondaient nerveusement le sable de leurs longs becs. En ce lieu, à chaque fois que mon regard se perd dans la roselière, j'espère qu'il sera accroché par une mésange à moustache, la mésange de mes rêves.
En attendant cette rencontre j'ai fait aujourd'hui celle d'un beau mâle d'Aeschne mixte, pas mal pour un 24 octobre non ?
12 octobre, tous à la plage ! "C'est ça que quand qu'on s'enterre ça gratte le dos"
Oui mon fils et je suis impatient de voir les notes de français que tu vas nous rapporter du lycée.
C'est effectivement ce que l'on appelle aussi une Puce de mer,
Talitrus saltator et je vous assure qu'il ne faut pas avoir peur du ridicule pour photographier cet animal, mais je l'ai fait pour vous, cela vous rappellera peut-être les vacances.
11 octobre, des guêpes couleur de miel.Il y a un moment que la météo ne nous avait offert d'aussi délicieuses journées, du soleil, des températures agréables et sur un petit bout de dune une multitude de guêpes diverse qui s'affairent, un très beau spectacle.
Je ne vous en présenterai qu'une seule, tout d'abord un adorable petit mâle qui tout en se chauffant au soleil guette les femelles.
En voici une qui elle surveille du coin de son oeil à facettes le photographe qui s'approche un peu trop.
Sur la première photo vous avez remarqué, je n'en doute pas, que le mâle était couvert de pollen. C'est qu'il faut bien que de temps à autre il se nourrisse, le pauvre petit, cela demande de l'énergie de voler après les femelles et de s'accoupler.
Les femelles, elles, ne vont pas butiner. Voyez vous il s'agit de Philantes apivores,
Philantes triangulum, les proies qui servent de nourriture aux larves sont exclusivement des abeilles mellifères, celles qui nous régalent de miel. Ces pauvres abeilles ne régalent pas que les humains, en effet, la Philante apivore prend soin, avant des les confier à sa progéniture, de vider le jabot de ses victimes pour se nourrir du nectar qu'ils contiennent, ravitaillement en plein vol en quelque sorte.
6 octobre, la preuve est faite. Il y a bien longtemps que je suspecte les hérissons de mettre le tas de compost sans dessous-dessus mais je n'en avait jamais eu la preuve. Voici qui est chose faite, hier au soir j'ai surpris ce gaillard en plein travaux de fouilles. Notez au passage que cette photo a été prise lors de la reconstitution des faits car le temps que j'aille chercher l'appareil photo et le bougre était descendu pour prendre la fuite. Nous n'engagerons pas de poursuites car après ce que j'ai vu je ne suis pas certain de gagner la course, il file quand il veut le bougre !
4 octobre, encore une devinette.Et cette petite bête là, vous la reconnaissez ?
3 octobre, qu'elle drôle d'allure !Bon, je pense que tout le monde a reconnu la Tourterelle turque. Ma question cette fois-ci n'est donc pas quel est le nom de cet oiseau, mais à quoi joue-t-il ?